Une semaine sur Twitter S03E18. La récolte hebdomadaire d’Arthur Sapaudia 28
J.K. Rowling : quand Harry Potter devient un champ de bataille idéologique 20
La Chouette d’Or : nous étions à l’unique séance de ce 2 mai en France ! 13
Ordre de l’Élysée à tous les médias : les cent jours de Trump sont une catastrophe 40
2 mai : fête du travail au noir. La France black, black, black 48
Thierry Ardisson dénonce Soral et Dieudonné à la Kommandantur. Bon chien 82
L'actualité en bref
Avril 2010Source : lemonde.fr
Le taux de chômage a progressé à 8,8% de la population active en Italie au mois de mars, contre 8,6 % en février, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis le deuxième trimestre 2002, a indiqué vendredi l’Institut national de la statistique italien Istat.
Le niveau de 8,8 % enregistré en mars n’avait pas été atteint depuis le deuxième trimestre 2002, a précisé une porte-parole de l’Istat. Les données mensuelles de l’institut ne remontent qu’à 2004.
En mars, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’est élevé à 2,194 millions, ce qui représente une hausse de 2,7 % par rapport à février (+ 58 000 personnes) et de 12 % par rapport à mars 2009 (+ 236 000 personnes), mois au cours duquel le taux de chômage avait atteint 7,8 %, a indiqué l’Istat dans son communiqué. Le taux de chômage des 15-24 ans a en revanche reculé à 27,7 % en mars, contre 28,2 % en février. Cette estimation provisoire publiée par l’Istat s’appuie sur des données corrigées des variations saisonnières. L’estimation publiée le mois dernier pour février faisait état d’un taux de chômage à 8,5 %, mais l’Istat a révisé ce chiffre à 8,6 %.
Le chômage a fortement augmenté depuis la mi-2009 en Italie, alors que sa progression avait été relativement limitée auparavant grâce au dispositif de chômage partiel. La barre des deux millions de chômeurs avait été franchie pour la première fois depuis 2004 en octobre. Il reste toutefois inférieur au taux moyen dans la zone euro, qui est resté à 10 % en mars, un record depuis onze ans, selon une première estimation publiée vendredi par l’office statistique de l’Union européenne Eurostat.
Cette annonce intervient alors que l’Italie a émis avec succès deux séries d’obligations jeudi 29 avril, le premier "test" pour la zone euro depuis la dégradation mercredi de la note de la dette espagnole par l’agence Standard & Poor’s, qui avait entraîné un vent de panique sur les marchés. Les deux émissions, d’un montant total de 6,5 milliards d’euros, ont été sursouscrites une fois et demie, et ont été acquises pour des taux de rendement légèrement inférieurs (2,07 % sur trois ans et 4,09 % sur dix ans) aux taux en vigueur sur le marché financier italien, signe d’une relative détente des marchés obligataires.