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Barak et Gates contre l’armement du Hezbollah

Avril 2010Source : almanar.com.lb

La Syrie et l’Iran livrent au Hezbollah des roquettes et des missiles de plus en plus sophistiqués, a accusé mardi le secrétaire américain à la guerre Robert Gates, lors d’un point de presse en compagnie de son homologue israélien Ehud Barak.

"La Syrie et l’Iran fournissent au Hezbollah des roquettes et des missiles aux capacités de plus en plus importantes", a-t-il déclaré à Washington.

"Nous sommes arrivés à un point où le Hezbollah a beaucoup plus de roquettes et de missiles que la plupart des gouvernements dans le monde, c’est évidemment déstabilisateur pour toute la région, et nous surveillons très attentivement la situation", a ajouté Gates.

Il n’a toutefois pas confirmé l’existence de livraisons de missiles Scud au Hezbollah par Damas. Barak a de son côté déclaré que "les Syriens ne cessent de soutenir le Hezbollah de manière très dommageable" et que ces derniers "fournissent au Hezbollah des systèmes d’armement susceptibles de perturber le fragile équilibre au Liban".

"Nous ne comptons pas provoquer de choc au Liban ou vis-à-vis de la Syrie", mais "nous regardons de près ces développements", a-t-il souligné, sans évoquer non plus nommément la livraison de missiles Scud.

Barak a par ailleurs salué les efforts de Washington pour obtenir de nouvelles sanctions contre Téhéran.

"Je pense que les Etats-Unis font la bonne chose", a-t-il assuré, en estimant que "l’heure est aux sanctions et à la diplomatie". "Mais le temps nous dira si les sanctions sont vraiment efficaces", a-t-il conclu.

Gates, lui, n’a pas oublié de souligner que les liens des deux "pays" en matière de sécurité étaient "inébranlables" et "plus forts que jamais". Barak a quant à lui assuré que les rapports entre Israël et Washington étaient "indestructibles". De passage plus tôt au département d’Etat américain, Barak avait aussi remercié l’administration Obama pour son "approche lucide de ce qui doit être fait au Proche-Orient pour nous pousser tous ensemble vers la paix".

La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a de son côté fait part de sa satisfaction mardi après un entretien "très constructif" avec le ministre israélien de la guerre, alors que Washington cherche à lancer le dialogue indirect entre Israéliens et Palestiniens.