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L'actualité en bref
Juillet 2010Source : radio-canada.ca
La Turquie a trouvé en la personne du premier ministre britannique David Cameron un ardent défenseur de son adhésion à l’Union européenne (UE).
Lors d’une visite à Ankara, M. Cameron s’est engagé à militer pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Il a accusé les opposants à cette idée, principalement la France et l’Allemagne, d’être protectionnistes et de défendre des idées reçues. M. Cameron s’est dit « en colère » de voir les efforts d’Ankara pour rejoindre l’UE sapés par l’opposition de certains dirigeants européens.
La Turquie a entamé des pourparlers d’adhésion avec l’UE en 2005, mais le processus a connu de nombreux blocages. Le premier ministre britannique a estimé que la Turquie, en raison de son vaste potentiel économique et de son influence croissante au Proche-Orient, contribuerait à la prospérité et à la stabilité politique de l’UE.
Il a insisté sur la qualité de partenaire stratégique de la Turquie, présente en Afghanistan et susceptible d’aider à sortir d’impasses diplomatiques telles que le dossier nucléaire iranien ou le conflit israélo-palestinien. Pour M. Cameron, ceux qui s’opposent à l’entrée d’un grand pays musulman dans l’Europe regardent « l’histoire du monde à travers le prisme du conflit des civilisations ». « Ils pensent que la Turquie doit choisir entre l’Est et l’Ouest et que choisir les deux n’est pas une option », a-t-il dit.