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L'actualité en bref
Mai 2010Source : lesindiscrets.com
Ziad Takieddine, présenté comme un intermédiaire dans des contrats de vente d’armes et entendu dans l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002, redit être étranger à cette affaire et affirme être victime d’une "tentative de diversion" des chiraquiens, dans Le Nouvel Observateur à paraître demain.
Takieddine, de nationalité libanaise, a été présenté par plusieurs témoins comme un intermédiaire imposé par le cabinet de l’ancien ministre de la Défense, François Léotard, peu de temps avant la conclusion de la vente au Pakistan de sous-marins Agosta en 1994. L’arrêt du versement de commissions prévues en marge de ce contrat pourrait être le mobile de l’attentat de Karachi (Pakistan) en mai 2002, dans lequel onze Français ont été tués.
"Je clame haut et fort que je n’ai jamais participé à la moindre négociation sur le dossier Agosta. Ni de près ni de loin", assure M. Takieddine, qui "accuse les chiraquiens d’être à l’origine de cette opération de diversion".
Takieddine prétend que Jacques Chirac a provoqué le 6 juillet 1996 un "stupéfiant incident diplomatique" lors d’un déplacement en Arabie saoudite. Chirac, qui a ordonné après son élection en 1995 l’arrêt du versement de commissions en marge de ces contrats d’armement, aurait "exhibé devant le prince Abdallah, alors prince héritier, le contrat "secret-défense" de ventes de frégates à Riyad, signé lui aussi en 1994. Selon Takieddine, Chirac aurait alors "carrément accusé son hôte d’avoir participé à travers cette dernière (vente) au financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur".
Takieddine, qui a été débouté hier par la justice de sa demande de report de la parution d’une enquête sur Karachi, assure par ailleurs "ne pas être un proche de Nicolas Sarkozy", ministre du Budget lors de la signature du contrat Agosta. "Je ne suis pas un ami du président", assure-t-il.