Aurore Bergé et le pogrom de la boulangerie strasbourgeoise 58
Les Incorrectibles : Nabe pulvérise tout le monde, y compris Nabe 82
Bernie Sanders vent debout contre Trump et Musk. Force 1, échelle de Beaufort 40
L’affaire hautement symbolique des Justes de Vendôme dans le Loir-et-Cher 24
Une semaine sur Twitter S03E15. La récolte hebdomadaire d’Arthur Sapaudia 29
L'actualité en bref
Avril 2010
La Chine va poursuivre son programme d’exploration lunaire, et ce bien que les Etats-Unis aient de leur côté décidé de suspendre leur retour sur la Lune, vient de déclarer un scientifique de renom, spécialiste de l’exploration spatiale.
« La Chine ne doit pas ralentir son rythme d’exploration spatiale, même si les autres pays changent leurs plans », a dit Ye Peijian, concepteur en chef de la première sonde lunaire du pays, Chang’E-1.
La Chine envisage de lancer sa deuxième sonde lunaire, Chang’E-2, dans la seconde moitié de cette année, ainsi que de lancer un module lunaire et un robot lunaire mobile d’ici 2013, a dit M. Ye.
Ce dernier signal de la résolution de la Chine dans l’exploration lunaire suit l’annonce faite en février dernier par le Président Barack Obama que son administration abandonnait le Programme Constellation de la NASA, l’agence spatiale nationale américaine, que l’ancien Président George W. Bush avait débuté en 2004 dans le but avoué d’envoyer à nouveau des astronautes américains sur la Lune d’ici 2020. La NASA s’est à la place vue confier une autre mission, se concentrer sur des technologies destinées à envoyer des missions habitées vers d’autres destinations du système solaire.
Des milliards de Dollars seront dépensés pour un nouveau vaisseau spatial commercial pouvant emporter des astronautes américains en orbite terrestre basse, en cours de développement technologique, et pour prolonger la vie de la Station Spatiale Internationale, ont rapporté les médias. Ces investissements américains dans une technologie nouvelle devraient constituer la première pierre du projet visant à assurer des voyages rentables et abordables vers la Lune et éventuellement vers Mars.
M. Ye reconnait que le redéploiement des efforts américains vers l’observation de Mars et de la Terre sont une tendance qui va s’affirmer dans le futur. Les Etats-Unis peuvent se permettre de reporter leurs plans d’alunissage, parce qu’« ils sont déjà allés sur la Lune il y a quarante ans, et qu’ils détiennent toujours cet avantage technologique », dit-il.
Mais la Chine, quant à elle, a une meilleure occasion de rejoindre davantage de projets internationaux dans le domaine au prix d’un bond technologique plus petit, dit-il.
La Chine devrait aussi explorer Mars de manière indépendante, a ajouté M. Ye.
D’après sa feuille de route d’exploration lunaire en trois phases, le pays devrait lancer la sonde lunaire Chang’E-2 cette année, réaliser un alunissage d’ici 2013 avec Chang’E-3 et prélever des échantillons de Lune d’ici 2017. La sonde lunaire Chang’E-2 a été conçue pour tester les technologies principales d’alunissage en douceur pour Chang-E-3 et pour fournir des images photographiques de haute résolution de la zone d’alunissage.
« Comparée avec la première sonde lunaire chinoise lancée en octobre 2007, Chang’E-2 volera à une orbite plus basse de 100 km de la surface de la Lune, et un véhicule plus puissant sera utilisé pour l’envoyer directement vers l’orbite de transfert Terre-Lune », a précisé M. Ye.
La première sonde lunaire chinoise Chang’E-1, qui tire son nom de la Déesse légendaire chinoise de la Lune, a achevé sa mission de 16 mois en mars 2008, après s’être écrasée à la surface de la Lune, marquant ainsi la première étape chinoise vers une mission lunaire. La sonde avait volé à une orbite de 200 km et avait passé sept jours à tourner autour de la Terre avant d’entrer dans l’orbite de transfert.
M. Ye a déclaré que la mission Chang’E-3 faisait « de bons progrès » dans le développement de son prototype et que les scientifiques travaillaient désormais sur Chang’E-4, sur laquelle il n’a pas donné de détails.