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L'actualité en bref
Mai 2010Source : lesindiscrets.com
La SNCF a dépensé près de deux millions d’euros en 2009 pour le nettoyage des tags sur les wagons et dans les gares de la région parisienne, soit plus de la moitié du budget consacré par l’entreprise à ces opérations en France, selon des chiffres communiqués mardi.
"C’est un vrai problème", a reconnu Christophe Bouteille, le responsable de la surveillance générale de la SNCF (SUGE) de Paris sud-est (Gare de Lyon et sa banlieue), lors d’un point de presse. "Avec deux millions d’euros, on pourrait faire bien d’autres choses, notamment pour nos clients", a-t-il noté. À titre de comparaison, la SNCF a dépensé, en 2009, 27,2 millions d’euros pour l’ensemble des opérations de nettoyage des trains sur le réseau Transilien.
La SNCF, confrontée à ce phénomène depuis des années, a mis en place depuis plus d’un an une cellule spécialisée dans la lutte anti-tags dans la région Paris sud-est, au sein de laquelle travaillent deux agents de la SUGE. La mission de cette cellule consiste à recenser le plus précisément possible les tags en prenant de nombreux clichés afin de constituer des dossiers qui seront ensuite transmis à la police en cas d’interpellation.
Une quarantaine de dossiers sont actuellement traités par cette brigade anti-tags. "Nous avons une politique de poursuite systématique", a rappelé Christophe Bouteille. En 2009, dans la région Paris sud-est, seize personnes ont été interpellées à la suite de dégradations d’un montant estimé à 500.000 euros. "Cela peut coûter cher, car on demande à ce que les auteurs remboursent la totalité des dégradations", a expliqué Christophe Bouteille.
En juin 2008, un tagueur a ainsi été condamné à trois mois de prison avec sursis et à rembourser plus de 18.000 euros par le tribunal correctionnel d’Évry. Depuis l’intensification de la lutte contre les tags au sein de l’entreprise, le phénomène, "installé depuis des années en France", n’a "pas reculé", mais a tout juste été contenu, a toutefois reconnu M. Bouteille. "On les relève (les tags, ndlr) plus maintenant parce que nous avons amélioré la qualité du nettoyage de nos trains, et du coup, on remarque chaque tag", a-t-il fait valoir. À Paris-Est, près de 70 rames ont été dégradées par des tags l’année dernière.