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L'actualité en bref
Décembre 2009Source : LeParisien.fr
Danseuse contemporaine, Corinne Duval a obtenu gain de cause mercredi auprès des prud’hommes de Rennes (Ille-et-Vilaine). Le festival Arts à la pointe devra lui fournir un contrat de travail pour sa prestation après son cachet de 300 €, déjà obtenu lors d’une audience précédente. Le 14 juillet, lors du vernissage d’une exposition d’art contemporain dans la chapelle Saint-Pierre de Mahalon (Sud-Finistère), la chorégraphie en duo de l’artiste rennaise sur le thème de l’enfermement s’était terminée par un strip-tease intégral sur l’autel.
Un vicaire du diocèse et le prêtre chargé de l’art sacré dans le département avaient juste eu le temps de sortir avant ce final. Les organisateurs décidaient alors de ne pas payer le cachet et les frais de la danseuse et refusaient de lui fournir une attestation de travail.
Le public enfermé
« J’ai fait ma prestation sans volonté de choquer », s’est défendue Corinne Duval. Autre son de cloche du côté de l’évêque, Mgr Jean-Marie Le Vert : « C’était une profanation d’une grande violence. Cet acte odieux pour la conscience et la sensibilité des catholiques, pour qui l’autel est le lieu le plus sacré d’une église, a profondément scandalisé des croyants comme des non-croyants, d’autant plus qu’il semblerait avoir été prémédité. » Le diocèse a décidé de fermer ses chapelles pour un an aux activités de l’association et se réserve le droit d’engager des poursuites. Une célébration de réparation en prières en présence de l’évêque sera organisée dans la chapelle. « L’Eglise est ouverte à la culture, mais il faut savoir jusqu’où aller, explique le vicaire général, Jean-Paul Larvol. Nous avons contacté toutes les mairies et associations du secteur établir un contexte précis pour l’utilisation des lieux de culte. » Des spectateurs du 14 juillet auraient aussi déploré avoir été enfermés dans la chapelle. « C’était un spectacle sur l’enfermement, se défend Corinne Duval et il y avait autant de gens bloqués dehors que dedans… où un double de la clé avait été posé à proximité pour ceux qui voulaient partir. A la fin, personne ne s’est plaint. » Pour l’anecdote, la chorégraphie faisait partie d’un projet baptisé « No(s) frontière(s) »…