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L'actualité en bref
Juin 2010Source : lesindiscrets.com
"Le président continue de suivre ça de très près". Serait-ce la phrase qui implique le chef d’Etat dans l’affaire Bettencourt ? Rien n’est moins sûr.
Lors d’un entretien enregistré le 21 juillet 2009, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, explique à la milliardaire qu’il a vu "l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires juridiques et judiciaires, Patrick Ouart, qui n’est plus à l’Elysée mais qui n’a pas été remplacé et qui travaille chez Bernard Arnault, et qui m’aime beaucoup. Et il a voulu me voir l’autre jour et il m’a dit, M. de Maistre, le président continue de suivre ça de très près... (...) Et en première instance, on ne peut rien faire de plus, mais on peut vous dire qu’en cour d’appel, si vous perdez, on connaît très, très bien le procureur. Donc c’est bien. Voilà."
En outre, Mediapart, dans son article Sarkozy, Woerth, fraude fiscale : les secrets volés de l’affaire Bettencourt, écrit : "Préalablement, le chef de l’Etat avait déjà été jusqu’à accorder un entretien en particulier à la milliardaire, à l’Elysée, fin 2008. Selon Le Point du 18 décembre 2008, elle aurait demandé au président de classer l’enquête préliminaire ouverte à Nanterre, espérant sans doute jouer sur les liens unissant Nicolas Sarkozy au procureur des Hauts-de-Seine, Philippe Courroye, dont il est beaucoup question dans les enregistrements."
Signalons de passage qu’il s’agit du même homme qui s’est illustré en classant la plainte contre Sarkozy concernant son appartement de l’île de la Jatte. Après le karachigate, où le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour empêcher les investigations de la justice, et maintenant avec le dossier de Bettencourt, il semble que le pouvoir a de plus en plus de mal à étouffer ces affaires gênantes.