La Corée du Sud a lancé des études visant à connaître la faisabilité de tunnels ferroviaires vers la Chine et le Japon.

Ces études réalisées pour le compte du ministère des Transport entrent dans le cadre du programme de construction de lignes de train à grande vitesse vers ces deux pays. Il s’agirait de creuser un tunnel entre le port chinois de Weihai (est) et la côte ouest de la péninsule coréenne d’une part, et un du port de Busan (sud) au port japonais de Fukuoka (sur l’île de Kyushu) long de 222,6 km, d’autre part.

Mais selon l’agence de presse coréenne Yonhap, ces projets sont semés d’embuches. « Cela pourrait prendre des dizaines d’années avant que le projet ne débute, même si le rapport conclut que c’est techniquement possible, dans la mesure où il faut prendre en compte de nombreux autres aspects », indique un responsable industriel cité par l’agence. En effet, préalablement à la construction des tunnels, la Corée du Sud doit obtenir le feu vert des pays concernés par ces chantiers. De plus, ces programmes représentent un coût très élevé.