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L'actualité en bref
Avril 2010
Le patron des députés UMP bénéficie d’une protection policière après avoir été menacé.
Très en pointe depuis plusieurs mois dans la bataille pour l’interdiction générale du voile intégral, Jean-François Copé a fait l’objet de menaces explicites. Selon nos informations, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale bénéficie désormais d’une surveillance particulière de la part du ministère de l’Intérieur : il dispose en permanence à ses côtés d’un officier de sécurité dans ses déplacements quotidiens entre l’Assemblée nationale, son domicile ou sa mairie de Meaux (Seine-et-Marne).
Le principe de la mise à disposition d’un officier de sécurité et de la logistique qui l’accompagne a été rapidement décidé, après un coup de téléphone entre Jean-François Copé et le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Les deux hommes s’apprécient, même s’ils ne sont pas toujours d’accord.
Les menaces ne datent pas précisément de l’annonce par le gouvernement, mercredi, du dépôt d’un projet de loi pour interdire la burqa sur le sol français. Elles sont antérieures de plusieurs semaines. « Il est clair que Copé a été en première ligne dans le débat, c’est une des personnalités qui s’est exprimée le plus souvent sur le sujet, y compris à la télévision. Ce type de menace n’est malheureusement pas très étonnant, mais nous prenons tout de même les choses au sérieux », explique une source gouvernementale sous couvert d’anonymat, sans préciser s’il s’agit de lettres ou de coups de téléphone. Joint au téléphone, l’entourage de l’ancien ministre n’a pas souhaité commenter l’information.