Une explication profonde et non confessionnelle du conflit indo-pakistanais 39
Xavier Moreau – Donbass 2025, 9 Mai à Moscou. Bulletin d’information n°237 3
Logiciel espion Pegasus : la société israélienne NSO Group condamnée ! 9
Le cardinal américain Robert Francis Prevost est élu pape : ce sera Léon XIV 114
Grande annonce : GPTV cherche musulman pour débat avec Soral 99
L'actualité en bref
Mai 2010Source : almanar.com.lb
Le colonel Noam ben Tsevi, dernier commandant de la région de l’ouest au Sud Liban (Bent Jbeil) lors de l’occupation israélienne, a déclaré que "le retrait israélien du Liban il y a dix ans était en effet une fuite, ni plus ni moins".
Selon le quotidien Haaretz, ben Tsevi appuyait fortement la décision du Premier ministre à l’époque Ehud Barack de quitter le Liban unilatéralement, surtout après l’échec de la tentative de signer un accord de paix israélo-syrien, alors que la majorité des dirigeants militaires s’y opposaient.
"Je pense que les dirigeants des bataillons au Liban, comme Tchico Tamir, Samuel Zakay, Aviv Kokhafi, Alone Freedman et Ayal Eisenberg réalisaient la nécessité de sortir du Liban. Ils se sont tous rendus compte de la défaite et de l’incapacité d’exécuter les ordres au Liban", a-t-il ajouté.
Toutefois, ben Tsevi a critique la façon dont l’armée israélienne s’est retirée du Liban. Pour lui, "ce retrait fut une défaite militaire, l’armée israélienne n’a pas effectué d’enquête profonde au sujet du retrait. Elle aurait alors compris que la plupart des hauts officiers ont provoqué cet échec".
"Nous avons laissé derrière nous des véhicules et des munitions, dans certains cas les soldats ont pillé des munitions. Les membres de l’armée du Liban Sud (celle du collaborateur Antoine Lahd ndlr) ont été rassemblés à la porte Fatima d’une façon humiliante. Il s’agissait donc d’une fuite non planifiée. Alors que le Hezbollah nous tirait dessus, nous avons renoncé à plusieurs valeurs en tant que soldats", a-t-il reconnu.