Paris : rassemblement de protestation contre les crimes de l’autorité syrienne
Christianisation et dépaganisation de l’Empire romain (Partie I) 4
Quand Arte Junior fait de l’idéologie LGBTQ dans un programme destiné aux enfants 3
Quand le devoir devient déshonneur, la discipline devient trahison 29
Une semaine sur Twitter S03E28. La récolte hebdomadaire d’Arthur Sapaudia 6
Dreyfus Day : avant, le 12 juillet, c’était la commémoration de la victoire des Bleus 8
Rachel Khan dénonce la « stratégie du IIIe Reich » de Rima Hassan 8
Aurore Bergé lance un paquet de sanctions contre la liberté d’expression 5
L’ensauvagement israélien : analyse de la rhétorique israéliste 5
L'actualité en bref
Avril 2010
Trois cents personnes, selon la police, ont manifesté ce soir sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris pour protester contre l’inauguration jeudi par le maire Bertrand Delanoë et le président israélien Shimon Pérès d’une esplanade David Ben Gourion à Paris.
Shimon Peres, lauréat du Nobel de la paix réputé modéré, se rend mardi en France pour une visite officielle de trois jours afin de renforcer les relations entre les deux pays et discuter du programme nucléaire iranien.
Réunis à l’appel du Collectif national pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens, des Verts (écologistes), du Parti communiste et d’une vingtaine d’associations, les manifestants ont scandé "Ben Gourion, criminel de guerre, Delanoë complice" ou "Ben Gourion casse toi, Paris n’est pas à toi". Un responsable des Verts à Paris, Hervé Morel, a estimé qu’en "inaugurant un site au nom de Ben Gourion, Delanoë apporte son soutien à la colonisation et au blocage de Gaza". Pour le président de l’Union juive française pour la paix, Richard Wagman, "par cette décision, le Conseil de Paris légitime la politique israélienne actuelle et ne respecte pas la position des Parisiens".
La mairie de Paris a affirmé vouloir "honorer la mémoiredu fondateur de l’Etat d’Israël". Figure historique du sionisme, David Ben Gourion (1886-1973) a été le premier chef de gouvernement d’Israël après en avoir proclamé l’indépendance en 1948.
Une nouvelle manifestation est prévue jeudi matin juste avant l’inauguration. Début mars, la France a condamné le projet annoncé par le ministère israélien de l’Intérieur de construction de plus de 1.600 unités de logements à Jérusalem-est. Les Palestiniens, qui veulent faire de Jérusalem-Est leur capitale, refusent de reprendre des pourparlers directs avec Israël tant qu’un gel complet des constructions dans les territoires occupés ne sera pas mis en oeuvre.