Une semaine sur Twitter S03E28. La récolte hebdomadaire d’Arthur Sapaudia 6
Dreyfus Day : avant, le 12 juillet, c’était la commémoration de la victoire des Bleus 8
Rachel Khan dénonce la « stratégie du IIIe Reich » de Rima Hassan 8
Aurore Bergé lance un paquet de sanctions contre la liberté d’expression 5
L’ensauvagement israélien : analyse de la rhétorique israéliste 5
Pour Panamza, Zemmour et Soral : le CRIF est la négation de la République 22
Brigitte Macron déboutée en appel dans son procès en diffamation contre Natacha Rey 10
L'actualité en bref
Mars 2010
Des inspecteurs de l’ONU ainsi que des spécialistes des services de renseignement occidentaux croient savoir que l’Iran pourrait se lancer dans la construction d’au moins deux nouvelles centrales nucléaires secrètes malgré les exigences internationales lui demandant de faire la lumière sur son programme nucléaire, rapporte samedi le New York Times.
Le journal affirme que ces suspicions proviennent de récentes déclarations d’un important responsable iranien. Selon le New York Times, Ali Akbar Salehi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, aurait ainsi indiqué dans une interview à "l’Iranian Student News Agency", que le président Mahmoud Ahmadinejad lui avait ordonné de se mettre à travailler prochainement sur deux nouvelles centrales.
Ces centrales, avait ajouté Ali Akbar Salehi, "seront construites dans les montagnes", probablement pour les protéger des attaques, selon le quotidien. "Si Dieu le veut," avait encore précisé Salehi, le début de la construction de sites d’enrichissement pourrait commencer lors de la nouvelle année iranienne (qui a débuté le 21 mars dernier).
En septembre 2009, le président américain Barack Obama avait estimé évidente l’existence d’un site nucléaire secret à Qom. Toujours selon le quotidien, des responsables américains, disent qu’ils partagent les soupçons de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et qu’ils examinent actuellement des photos satellite tendant à prouver l’existence d’un certain nombre de sites nucléaires suspects en Iran. Toutefois, poursuit le New York Times, ces responsables n’ont pas acquis la preuve que l’Iran prévoyait d’utiliser les nouvelles centrales pour produire du combustible nucléaire et ne sont pas certains du nombre de centrales nucléaires que Téhéran pourrait construire.
Ces mêmes responsables américains jugent enfin que ces centrales nucléaires potentielles ne présentent pas dans l’immédiat une menace et qu’il faudra à l’Iran un à quatre ans avant d’être capable de fabriquer une arme nucléaire, indique encore le New York Times.