Le ministère de l’écologie et de l’énergie l’avait dit, début août : les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter en France de 3 % pour les ménages et de 4 % à 5,5 % pour les entreprises au 15 août. Mais selon des informations publiées, lundi 9 août, par La Tribune, la hausse pourraient être bien plus importante selon le type d’abonnement souscrit et atteindre jusqu’à 9,2 %.

D’après un document provenant du ministère du développement durable, la hausse moyenne de 3 % des prix de l’électricité cache des disparités suivant les types d’abonnements", peut-on lire sur le site du quotidien économique. Les quelque 500 000 souscripteurs de l’option EJP (effacement jours de pointe), une des quatre options proposées aux particuliers, devraient ainsi voir leurs factures augmenter de 9 % à partir du 15 août.

"Leur abonnement, qui concerne les services de raccordement au réseau EDF, tout comme le prix du kilowattheure, que ce soit en heures pleines ou en heures creuses, vont augmenter de 9,2 % environ selon les prévisions du gouvernement", écrivent les journalistes Renaud de Chanaud et Erwann Kerrand.

Or, La Tribune souligne que cette annonce surprend d’autant plus que l’option EJP incite à une gestion régulée de la consommation plus respectueuse de l’environnement. Le ministère de l’environnement, cité par le journal, explique que cette hausse provient avant tout d’un "effet de rattrapage" afin de "couvrir les coûts de production et d’acheminement de l’électricité", ce qui est nécessaire pour respecter les lois de concurrence sur le marché de l’électricité. Il précise en outre que l’offre EJP est une offre en extinction à laquelle les consommateurs ne peuvent plus souscrire et qui est vouée à disparaître dans les années à venir.