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L'actualité en bref
Juin 2010Source : balkans.courriers.info
Le Premier ministre de la Republika Srpska (RS), Milorad Dodik, a déclaré que la Bosnie-Herzégovine ne reconnaîtra pas l’indépendance du Kosovo. Il a ainsi balayé du revers de la main les récents propos tenus par le ministre kosovar des Affaires étrangères évoquant que la Bosnie serait sur le point de reconnaître le le pouvoir de Pristina.
Milorad Dodik est allé jusqu’à assurer que la RS ne permettrait jamais à la Bosnie-Herzégovine de reconnaître le Kosovo.
« Je ne vois aucune raison pour que la Bosnie ne reconnaisse pas notre indépendance ; je m’attends d’ailleurs à ce que cette reconnaissance survienne bientôt », avait pourtant soutenu récemment le ministre kosovar des Affaires étrangères, Skender Hyseni.
« Il s’agit là du rêve éveillé d’un ministre illégal à la solde d’un État auto-proclamé. Je vous promets que la Bosnie ne fera jamais une chose pareille », a rétorqué Milorad Dodik. Il a ajouté que, quoi qu’il en soit, la déclaration du ministre Hyseni ne devait pas être prise au sérieux.
Le Premier ministre de la Republika Srpska a assuré ne pas avoir discuté de cette question avec les autres responsables bosniaques, car la position de la RS dans ce dossier est bien connue et sans équivoque.
« Il n’existe actuellement aucun échange avec qui que ce soit au sein de l’appareil bosniaque en ce qui concerne la reconnaissance du Kosovo », a martelé Milorad Dodik.
Le ministre kosovar Hyseni a de son côté admis, plus tôt cette semaine à Sarajevo, qu’il ne voyait aucune possibilité de discuter du statut du Kosovo avec la Serbie.
« L’indépendance du Kosovo ne peut être en aucune manière un sujet de discussion avec Belgrade », a réitéré Skender Hyseni, après une conférence réunissant les États des Balkans occidentaux et l’Union européenne lors du Sommet de Sarajevo.
Il a poursuivi en précisant que « le Kosovo [était] certes prêt à s’asseoir à la table de négociation avec les représentants serbes afin de clarifier des questions d’ordre pratique qui touchent à nos intérêts communs, – mais ces pourparlers éventuels ne pourront avoir lieu qu’entre « deux États indépendants et souverains » ».