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L'actualité en bref
Novembre 2009Source : LePoint.fr
La campagne de vaccination contre la grippe H1N1 concernera à partir de jeudi toute la population, alors qu’une première vague, en direction des personnels de santé, a rencontré à ce jour un faible succès. La ministre a une nouvelle fois appelé, lundi, à se faire vacciner soulignant devant la presse que, "se protéger, c’est aussi protéger les autres". Elle-même se fera vacciner dès demain "pour donner l’exemple". Le même jour, le directeur général de la santé Didier Houssin, qui se fera également vacciner, rappelait que les décès intervenaient "principalement chez les sujets jeunes" et que cela devait être "une incitation très forte à vaccination".
Bachelot a appelé les professionnels de santé au "sens du devoir civique" pour aider à faire fonctionner les 1060 centres de vaccination, y compris le soir et le samedi, puisque la campagne s’élargit à l’ensemble de la population, selon un ordre de priorité. La réquisition, légale, devrait être "exceptionnelle", selon Didier Houssin.
Ordre de priorité
Seront concernés au premier chef l’entourage des enfants de moins de 6 mois, qui ne peuvent se faire vacciner, les professionnels de santé non encore vaccinés, et les personnes fragiles (pathologies chroniques respiratoires, cardiaque, diabète...). Au total, outre les personnels de santé, ce sont plus de six millions de personnes qui sont invitées à se faire vacciner. Toutes ont reçu ou recevront un bon de vaccination. "Très prochainement" viendra le tour des femmes enceintes, considérées comme à risque, mais pour lesquelles un vaccin sans adjuvant n’est pas encore sur le marché. Selon le directeur de l’agence du médicament (Afssaps) Jean Marimbert, l’évaluation du vaccin non adjuvanté produit par Sanofi-Pasteur pourrait se terminer "d’ici le début de la semaine prochaine", pour une vaccination fin novembre.
Viendront ensuite les enfants de 6 à 23 mois, puis ceux d’âge scolaire, à partir du 25 novembre, comme l’a annoncé dimanche le ministre de l’Éducation Luc Chatel. Les enfants du primaire se feront vacciner dans les centres de vaccination, et ceux des collèges et lycées dans leur établissement, par des équipes mobiles. Roselyne Bachelot a réaffirmé qu’"aucun enfant ne sera vacciné sans l’accord explicite de ses parents". Enfin viendra le gros de la population (39 millions de personnes), soit les personnes âgées et les moins de 65 ans sans facteurs de risque, qui pourront se faire vacciner "quand les quantités de vaccins seront suffisantes, sans doute avant la fin de l’année".
Les éventuels effets indésirables peuvent être déclarés sur le site de l’Afssaps. Aucun effet grave n’a été détecté après l’administration des 50.000 premières doses, a indiqué lundi l’agence du médicament.