Marine Le Pen, a expliqué que Daniel Cohn-Bendit pensait que "tout est à vendre et à acheter". La vice-présidente du FN a nié toute stratégie d’ouverture vers l’UMP, ce qu’avait déclaré l’eurodéputé Europe Écologie mardi.

Sur LCI, Mme Le Pen a confié que l’écologiste s’était "soumis à l’idéologie ultra-libérale comme le démontrent ses positions au Parlement européen". Et d’accuser M. Cohn-Bendit et Europe Ecologie de "s’être vendu au Parti socialiste". "Nous ne sommes pas à vendre et n’avons rien à acheter, si ce n’est la confiance des électeurs français", a ajouté la tête de liste FN dans le Nord/Pas-de-Calais, présente au second tour.

Le leader écologiste avait estimé mardi que Marine Le Pen tenterait "d’arrondir les angles pour faire du Front national un allié potentiel de l’UMP et de la droite", une fois parvenue, comme cela est prévisible, à la tête du FN dont Jean-Marie Le Pen doit lâcher les rênes dans l’année à venir.