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L'actualité en bref
Septembre 2010Source : ouest-france.fr
La maladie recule globalement en France mais reste importante dans la communauté gay. Une prévention ciblée est souhaitée.
Les données publiées, hier, par la revue britannique The Lancet reprennent une étude menée par l’Institut national de veille sanitaire en France. « Elle montre que le nombre d’infections nouvelles par an a baissé en France », indique Stéphane Le Vu, épidémiologiste, co-rédacteur de l’étude.
Elles sont en effet passées de 8 930 en 2003 à 6 940 en 2008. Une bonne nouvelle qui cache bien des disparités « Cette tendance est vraie pour les hétérosexuels mais pas du tout pour la communauté homosexuelle qui totalise, à elle seule, 48 % des nouveaux cas de contaminations, poursuit Stéphane le Vu. La présence du VIH est 200 fois plus élevée dans cette communauté que chez les hétérosexuels. » Alors même qu’elle représente une faible partie de la population française. « C’est alarmant... » Même si l’étude ne le dit pas, les chiffres pointent clairement une hausse des comportements à risque, des rapports non protégés notamment chez les plus jeunes qui n’ont pas connu « les années Sida ».
« En dépit d’un déclin global de l’infection, la transmission semble hors de contrôle en France chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, commente la revue The Lancet. Précisant que la situation est la même aux États-Unis où plus de la moitié des 55 000 nouvelles infections dénombrées chaque année concernent les homosexuels. Hier, Hugues Fischer, coordinateur de la prévention au sein de l’association Act Up, réclamait une « prévention mieux ciblée et notamment dans les petites villes ». Une action de mise en garde qui pourrait être couplée à une administration de traitements antirétroviraux dès le dépistage, comme le suggère Robert Hogg, un spécialiste de la question dans The Lancet.