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Août 2010Source : almanar.com.lb
Interrogé par le correspondant du bureau de l’Irna à Paris, le très réputé avocat français, Jacques Vergès a souligné que les nouvelles sanctions adoptées par l’Union européenne « sont vaines et dangereuses (…) et qu’il s’agit « d’un crime contre les populations iraniennes ».
Sur la détermination de l’Iran à défendre son droit légitime à poursuivre son programme nucléaire pacifique, il a donné raison à l’Iran et s’adressant aux Iraniens, il a assuré : « en tant que Français, que les gouvernements français passent mais que le peuple français ne fera pas et ne fera jamais la guerre au peuple d’Iran ». Réagissant à l’ampleur des sanctions adoptées par l’Union Européenne contre l’Iran et son secteur énergétique et au rôle joué par les États-Unis dans cette démarche, Jacques Vergès a dénoncé l’attitude de l’UE, qui selon lui « s’est comportée comme le caniche des États Unis ».
Interrogé sur la position du président Mahmoud Ahmadinejad qui a assuré que l’Iran reprendrait ce dialogue en septembre mais, à condition notamment de connaître la position des puissances occidentales sur "l’arsenal atomique du régime israélien" et de la présence de nouveaux pays comme la Turquie et le Brésil, l’avocat français a approuvé la position du président iranien soulignant qu’ « il ne saurait y avoir deux poids et deux mesures ».
A la question sur les menaces de certaines puissances occidentales qui n’exclut pas des frappes militaires sur les sites nucléaires iraniens, Jacques Vergès a qualifié ces menaces de « folie comparable à celle d’Hitler attaquant la Russie en 1941 » soulignant que non seulement « cela n’aurait pas d’impact sur le programme nucléaire iranien mais que par contre une attaque militaire mettrait en cause la stabilité non seulement de la région mais du monde ».