Encore un suicide : Olivier Marleix, le député LR lanceur d’alerte sur l’affaire Alstom 8
Alain Soral accusé d’intelligence avec l’ennemi (iranien) : Marcel débunke 6
Covidisme : Buzyn, Philippe et Véran blanchis par la justice des riches 9
Le discours de la « suceuse de sionistes » Sophia Aram au dîner du CRIF 2025 4
L'actualité en bref
Juin 2010Source : marianne2.fr
Une bien curieuse réunion s’est déroulée à l’IEP Paris il y a une dizaine de jours. Il s’agissait de mettre en place l’audit de l’entreprise Sciences-po par un cabinet extérieur, Technologia. Celui-là même qui s’est occupé de France Télécom après la vague de suicides. Et dont le directeur est… prof à Sciences-po. On n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Mi-octobre 2009, Mediapart publiait une remarquable enquête sur Sciences-po Paris rebaptisé pour l’occasion « la cour du roi Richard » en référence à son très médiatique directeur, Richard Descoings. Entre autres réjouissances, la journaliste Jade Lindgaard évoquait au sein de la noble institution de la rue Saint-Guillaume l’existence d’un « new management » qui avait, selon elle, tout d’« un management de la peur ». Ces méthodes seraient toujours en vigueur à en croire certains enseignants qui, craignant de subir les foudres du « roi Richard », n’acceptent encore aujourd’hui de témoigner que sous couvert d’anonymat. L’un d’entre eux décrit une « petite entreprise où les règles changent tellement qu’au final il n’y en a plus aucune et c’est l’arbitraire du pouvoir en place qui préside ». Un autre plaint « le personnel administratif » soumis à des « charges de travail considérables ».
À défaut, hélas, d’avoir été largement relayée par les médias et d’avoir changé profondément les méthodes rue Saint-Guillaume, l’enquête de Mediapart aura eu un mérite : permettre l’audit que réclamaient, en vain jusque-là, les syndicats. Face à la caméra de Mediapart, Richard Descoings s’y était d’ailleurs à l’époque engagé.
Une première réunion d’un « comité de pilotage » a en effet eu lieu mercredi 9 juin comme l’atteste le document que Marianne2 s’est procuré. Parmi les personnes présentes : des cadres de la direction des ressources humaines de Sciences-po, les représentants syndicaux du personnel au Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et deux membres du cabinet Technologia, en particulier son directeur général, Jean-Claude Delgenes. Le cabinet Technologia ? Celui-là même qui a mené un audit, fin 2009, auprès des employés de… France Télécom et qui a œuvré au Technocentre Renault.