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L'actualité en bref
Septembre 2010Source : fr.rian.ru
Moscou estime que les propos sur "l’occupation illégale" des Kouriles méridionales, tenus vendredi par le chef de la diplomatie japonaise Katsuya Okada, ne contribuent pas au développement de la coopération entre les deux pays, a annoncé le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï Nesterenko.
"Les déclarations de ce genre sont absolument inacceptables pour nous, car les îles en question font partie du territoire de la Fédération de Russie conformément aux réalités territoriales universellement reconnues qui se sont formées au terme de la Seconde Guerre mondiale", a affirmé M.Nesterenko. Les propos de M. Okada font écho à la démarche du gouvernement japonais qui a approuvé en novembre 2009 un document mentionnant "l’occupation illégale" des Kouriles méridionales par la Russie. Ce document a alors provoqué une réaction violente de Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ayant qualifié "d’inadmissible" la position du Japon.
Le pays du soleil levant revendique les quatre îles constituant les Kouriles méridionales (Itouroup, Kounachir, Shikotan et Habomai) rattachées après la guerre à l’Union soviétique, donc à la Russie en tant que successeur en droits de l’URSS. Pour étayer sa position, Tokyo en réfère au traité bilatéral sur le commerce et les frontières de 1855 qui reconnaissait la souveraineté japonaise sur les îles faisant l’objet du litige actuel.
Moscou évoque pour sa part la déclaration russo-japonaise de 1956 qui prévoit la possibilité de transmettre au Japon deux des quatre îles précitées et ce, après la conclusion du traité de paix [jamais conclu entre les deux pays à l’issue de la Seconde guerre mondiale]. Et bien que la partie japonaise ait signé et ratifié cette déclaration, elle revendique néanmoins l’ensemble des Kouriles méridionales et avance sa revendication à titre de préalable à la conclusion du traité de paix.