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L'actualité en bref
Mai 2010Source : leparisien.fr
C’est sur « l’Hymne à la joie » de Beethoven, l’hymne européen, que s’est achevée hier la plus grande parade militaire jamais organisée sur la place Rouge depuis la chute de l’URSS et à laquelle participaient pour la première fois des troupes étrangères : polonaises, américaines, britanniques et françaises.
Mais curieusement, sur la tribune présidentielle drapée d’un immense drapeau russe cachant le mausolée de Lénine, Nicolas Sarkozy n’était pas, comme prévu initialement, au côté de son homologue russe Dmitri Medvedev, en compagnie des présidents chinois, kazakh, israélien, Hu Jintao, Nazarbaïev, Shimon Peres ainsi que de la chancelière allemande Angela Merkel, entre autres.
La présence de Merkel rendait d’autant plus « visible » l’absence du président français qui avait invoqué, samedi, la crise de la zone euro pour annuler à la dernière minute son aller-retour à Moscou. « Comme si l’Allemagne ne subissait pas les mêmes turbulences monétaires que la France » maugrée un Moscovite. En dépit de la présence de deux des survivants français de l’escadrille Normandie-Niémen (voir ci-contre), cette absence a été ressentie au Kremlin comme un faux pas du président français au moment où Paris et Moscou font tout pour améliorer leurs relations et leurs échanges dans les domaines politique, économique, militaire et culturel.
Avec plus de 300 manifestations communes organisées dans les deux pays, 2010 n’a-t-elle pas été baptisée Année croisée France-Russie ? D’importants contrats en cours de négociations comme la vente à la Russie (avant qu’elle ne les construise chez elle) d’un ou deux bâtiments de guerre de la classe « Mistral ». Une vente critiquée tant par les défenseurs de droits de l’homme que par certains alliés de Paris dans l’Otan, mais qui a bel et bien été annoncée lors de la visite de Medvedev à Paris en mars.
« Il y a soixante-cinq ans, le nazisme a été vaincu et une machine d’extermination d’hommes a été arrêtée », a martelé le président russe dans un hommage aux vétérans. « Il y a eu du sang et des larmes. Il n’y avait le choix qu’entre la victoire et l’esclavage. La guerre a fait de nous un Etat fort », a-t-il lancé devant plus de 10 000 soldats, qui l’ont approuvé comme un seul homme en hurlant en choeur leur traditionnel « Hourra ! Hourra ! Hourra ! ».