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L'actualité en bref
Mars 2009Source : lemonde.fr
L es Européens vont-ils être marginalisés sur le théâtre afghan ? L’annonce, vendredi 27 mars, par le président américain Barack Obama de l’envoi d’importants renforts en troupes et en aide civile, va réduire leur part dans le déploiement international. La capacité des Européens à peser sur la stratégie d’ensemble risque de s’amoindrir.
Les soldats américains comptaient jusqu’à présent pour un peu plus de la moitié de la force de l’OTAN en Afghanistan (60 000 hommes). A la fin 2009, le rapport sera d’environ de 2 contre 1, en défaveur des Européens. La tendance pourrait s’accentuer si, comme le laissent entendre des généraux américains à Kaboul, d’autres troupes sont ultérieurement envoyées par Washington.
Les moyens européens sont bien inférieurs à la puissance militaire et financière des Etats-Unis. A la conférence internationale de La Haye sur l’Afghanistan, le 31 mars, les Européens devraient annoncer de nouvelles aides à la reconstruction. Les opinions publiques peinent à percevoir ce conflit lointain comme un enjeu de sécurité nationale.
Hormis les Britanniques, qui forment le deuxième contingent, les pays européens ont souvent été critiqués, ces dernières années, par les responsables américains, pour leur difficulté à déployer plus de capacités de combat. Lors de sa visite en Europe à l’été 2008, le candidat Obama avait appelé les alliés à endosser une plus grande part de l’effort militaire. La France et l’Italie ont levé leurs restrictions à l’emploi de la force ("caveats"), et accru leur présence militaire sur le terrain. Mais les Néerlandais menacent de quitter la coalition en 2011.