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Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

Policiers emprisonnés, pompiers à l’eau, et la prime aux migrants

 

10 mois à 3 ans de prison requis contre trois policiers qui avaient usé de leur flash-ball et blessé des manifestants. C’est le résultat provisoire d’un procès exemplaire à plus d’un titre. Les policiers, payés par l’État pour faire régner l’ordre social, quand il est menacé, se retrouvent sur le banc des accusés. Le peuple antiflic parlerait de « ripoux ».

Le procès de six policiers ou de la police ?

Or il ne s’agit pas de ripoux, mais de policiers qui ont exercé leur force, celle pour laquelle ils sont payés, considérés, et utilisés par le pouvoir, afin d’empêcher le désordre de s’établir. On sait tous que dans une société, les forces de l’ordre luttent en permanence contre les forces du désordre. C’est dans la nature des choses, car tout le monde n’a pas intérêt à l’ordre. Les exploiteurs du désordre, par exemple. Ce qui est nouveau, c’est quand le pouvoir politique a intérêt au désordre. Il dispose ainsi de forces de l’ordre, et de forces du désordre. C’est exactement ce qui s’est passé l’été dernier, lorsque les policiers devaient affronter des antifas, qui étaient aussitôt relâchés par la justice, ou par la police, malgré des violences contre les personnes ou les biens.

Alors, ce procès que l’État fait à ses propres policiers pour violences contre les manifestants, sous forme de tirs de flash-ball, interroge. C’est carrément une interrogation philosophique, dont la réponse se trouve dans l’ingénierie sociale qui a conduit à ce paradoxe. Mais qui prouve au moins une chose : qu’il y a bien deux pouvoirs, l’un visible, officiel, vertement critiqué (le Hollande bashing) et l’autre moins visible, moins officiel, mais tout aussi puissant, sinon plus. Le pouvoir profond, celui qui se cache derrière le pouvoir superficiel. De surface.

Dans la série « ils bossent pour nous et ils en prennent plein la gueule pour pas un rond », les pompiers. La profession préférée des Français – et pour cause, on s’occupe de leur gueule – mais aussi une des moins valorisées. Sachez, par exemple, qu’il n’y avait jusqu’à récemment pas de prime de risque… Ceci étant dit, il n’y a pas que le fric, il y a aussi la vocation, et ça arrange bien les tenants des deniers de l’État. On est bien content de se faire sauver par des sapeurs en cas de crue qui bouffe tout le rez-de-chaussée de la maison, et on ouvre moins sa gueule contre ces « branleurs de fonctionnaires ».

Eh ouais, les fonctionnaires, c’est tous ces hommes et ces femmes (notre seule concession à la syntaxe féministe) qui bossent pour le bien commun, ceux-là même que Fillon et consorts veulent réduire. Pour faire des économies. Payez d’abord ce que vous devez en impôts société, bande de requins ! Si Total avait payé tout ce qu’il devait aux Français, soit 7 milliards par an, on n’aurait pas besoin de faire 500 000 fonctionnaires d’économie. 70 milliards d’euros de fraude fiscale par an, au bas mot. Du vrai argent qui ne rentre pas dans les caisses, et pas la peine de chercher une contrepèterie, on n’est pas au Canard enchaîné, ici. Les entreprises du CAC40 ont payé 33 milliards d’impôts en 2014 pour 62 milliards de bénéfices. Elles sont moins taxées que les PME, qui n’ont pas les moyens juridiques ou financiers (en investissant par exemple) de payer moins d’impôts…

 

 

Ce jeudi 24 novembre, les pompiers étaient à pied d’œuvre en Corse qui, une fois n’est pas coutume, a croulé sous les eaux. Pendant ce temps, 1 000 de leurs collègues manifestaient à Paris, aux côtés des infirmiers et des policiers, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.

En face de cette grogne légitime, les 2 500 euros de prime de retour offerte aux clandestins sonnent comme une gifle. Droite et gauche se pouillent sur cet appel d’air pour les uns, cette aide au retour humaniste pour les autres. On apprend que ce montant peut même se chiffrer à 10 000 euros, pour ceux qui ont un projet sur place… chez eux, pas en France. Sinon, là, c’est la révolution. Quoique… Avec les milliers de couleuvres avalées depuis la série de chocs oligarchiques en 2015 (attentats, chaos migratoire organisé, désordre social contrôlé pour doubler la vraie contestation), on n’est pas sûr que ça pète vraiment.

À propos du « ça va péter », qu’on entend partout et qu’on ne voit nulle part. C’est à peu près au moment où les Français ont eu envie que « ça pète », d’un point de vue politique, que les attentats sont venus éteindre ou calmer les velléités d’explosion sociale. On se répète, mais il faut se le dire et se le redire pour le comprendre et le croire : on éteint un incendie avec une explosion, méthode Red Adair pour les puits de pétrole en feu…

Sur ces images en anglais non sous-titré, la méthode du Texan pour éteindre une gigantesque torche en Algérie en 1963 (ce sont les Américains qui ont succédé aux Français en matière d’exploitation énergétique). Sept mois de préparation, trois bassins d’eau de la taille d’un terrain de football, sans oublier le couronnement hollywoodien en 1967, avec un héros incarné par John Wayne (les Américains savent magnifiquement mettre en scène leurs talents et leurs victoires, pas trop leurs défaites) :

 

 

Qui a dit que les explosions terroristes étaient le souffle oligarchique destiné à éteindre la grogne sociale ?

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11 Commentaires

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  • #1608588
    Le 24 novembre 2016 à 20:22 par germanopratin
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Moi je veux bien les 10000 euros pour monter un biz a l étranger...zut je suis souchien ...ce pays est devenu un hôpital psy a ciel ouvert. Du moins c est ce que je ressens au quotidien..

     

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  • #1608603
    Le 24 novembre 2016 à 20:53 par Domino
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Concernant a baisse du nombre de fonctionnaires...
    Les infirmières, policiers et autres pompiers ou agents qui s’occupent directement de nous sont utilisés comme des sortes de "boucliers humains" pour protéger des fonctionnaires beaucoup moins utiles, voire planqués. Sans compter les effectifs pléthoriques de certains ministères ou certaines agences dont on pourrait se passer.Tout dépend comment on opère cette baisse du nombre total.

     

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  • #1608623
    Le 24 novembre 2016 à 21:39 par réGénération
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Ces 2500 balles c’est plutôt pour l’inciter à revenir le migrant... mais avec en plus le moyen d’affaiblir un peu plus les finances ! Quelle dégueulasserie ! Surtout vis-à-vis des SDF entre autres !

     

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    • #1608692
      Le Novembre 2016 à 23:13 par Jean-Culelessectessataniques
      Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

      Cette histoire de 2500€ + 10000€ est proprement écoeurante. Quant à démarrer cette mobilisation salvatrice, il suffit de tous se donner rendez-vous place de la Concorde à Paris et l’Histoire suivra. J’y serai.

       
    • #1608937
      Le Novembre 2016 à 12:35 par tak
      Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

      Le but est sans doute, non pas d’offrir 2 500 € à un grand nombre de clampins anonymes, mais plutôt 10 000€ aux échappés de daesh, trafiquants de tout ce qu’on veut, choisis par l’administration perverse qui veut notre peau, dans tous les sens du terme. On lave ainsi l’argent sale.
      Voire à des prête-noms pour le bénéfice d’autres "migrants" déjà milliardaires.
      Que dit la cour des Comptes ?
      L’autre but, c’est d’attirer en Europe, et plus particulièrement en France, ceux qui sont destinés à nous achever.
      Vu l’autre soir autour du centre pour migrants de l’Anne de paris dans le 18e arrondissement de Paris, deux filles glousser avec quelques évincés qui cherchaient à y entrer, leur promettant la lune, le passage, le logement. Elles portaient les blouses imprimées chez soros : inscription : je soutiens les migrants, ou quelque chose d’équivalent.
      Il y avait aussi une vieille écolo classique, inculte, échevelée.
      Les deux filles : une bobotte, une beurette, se sentaient pousser des ailes pour "aider" ces jeunes types en pleine forme dont les yeux s’allumaient,qui se voyaient déjà avec un certif de mariage en poche !
      Et ça roucoulait !

       
  • #1608675
    Le 24 novembre 2016 à 22:54 par Pouet
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Il me semble que ce système a déjà servi pour renvoyer certains "roumains" chez eux.
    Le montant devait être de 300 Euro il me semble.

    Après une semaine de vacances au village on les retrouvait ici pour recharger la tirelire.

    La technique à montré son efficacité mais on va remettre ça quand-même.

    Comment ne pas être fier de nos pouritiques, ils se démènent tellement pour le pays.

     

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    • #1608750
      Le Novembre 2016 à 03:41 par anony
      Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

      Et oui, ne pas avoir la mémoire courte : c’est pour masquer le fait que schenghen est une totale catastrophe qu’on nous fait croire aux solutions illusoires : de toute façon, sans frontières, aucune chance de régler de près ou de loin ces problèmes de parasitages migratoires en plein explosion.

       
  • #1608717
    Le 25 novembre 2016 à 00:30 par Grz
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Chaque déporté qui meurt en mer, c’est Hollande et toute la clique oligarchique qui l’a directement tué.
    Ils devront en rendre compte.

     

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  • #1608726
    Le 25 novembre 2016 à 01:06 par hélène
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Au moins vous, vous le dites !

    Bravo, ça doit faire du bien de l’entendre pour les victimes survivantes et pour les familles de celles qui n’ont pas eu cette chance.

    L’opprobre jetée sur les bons pour masquer le jeu mercantile des mauvais, une stratégie vieille comme le monde.

    ’Le bon, la brute et le truand’, si on commençait par se demander quel ange gardien distribue les rôles ?

     

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  • #1608783
    Le 25 novembre 2016 à 07:32 par Zobbo
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    2500€, montant de la prime accordée par l’Etat aux migrants décidant de rentrer "chez eux".
    2500€, "prime de risque" pour rentrer dans leurs pays en guerre.
    2500€, prix de la vie d’un réfugié tel que fixé par le gouvernement.

     

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  • #1608800
    Le 25 novembre 2016 à 08:30 par dixi
    Un jour en France : jeudi 24 novembre 2016

    Ciotti ,toujours de bonnes idées ,il fait venir des clandestins ,pour ensuite leur filer 2500 euros afin qu’ils partent ,malheureusement c’est pas son pognon ,et c’est bien dommage.

     

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