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L'actualité en bref
Avril 2009Source : aujourdhuilejapon.com
Le gouvernement japonais s’engage à verser 2300 euros à chaque immigré privé d’emploi décidant de rentrer dans son pays d’origine. Condition sine qua none : dire adieu au Japon
Le Japon a lancé mercredi un programme d’aide au retour pour des immigrés, notamment brésiliens et péruviens, venus dans l’archipel ces deux dernières décennies au nom de leurs "racines japonaises" mais privés d’emplois par la crise économique. Le ministère du Travail a annoncé qu’il allait verser 300.000 yens (2.300 euros) à chaque adulte et 200.000 yens pour chaque personne à charge.
La récession brutale qui s’est abattue sur le Japon frappe particulièrement les industries automobiles et électroniques, grandes employeuses de main d’oeuvre immigrée peu qualifiée et souvent sous contrats temporaires. Entre novembre et janvier, quelque 9.300 immigrés se sont inscrits auprès des services de placement des chômeurs, soit onze fois plus que l’année précédente, a souligné le ministère.
Ceux qui demanderont la prime au retour ne pourront toutefois plus jamais travailler au Japon, a-t-il prévenu.
Conséquence de la crise économique, le taux de chômage au Japon est passé à 4,4% de la population active en février, contre 4,1% en janvier. La plupart des économistes prédisent que le taux de chômage dépassera les 5% dans le courant de l’année, voire battra le record de 5,5% de 2002 et 2003.
Les autorités ont donc décidé d’inciter certains immigrés chômeurs à rentrer dans leur pays d’origine, une politique en contradiction apparente avec la volonté du gouvernement de faire venir à moyen terme davantage de main d’oeuvre étrangère, afin de compenser le vieillissement de la population japonaise.
Les immigrés brésiliens, environ 300.000 en 2006, représentent la troisième communauté étrangère au Japon et les Péruviens, quelque 60.000 en 2006, la cinquième.
Ces populations ont été encouragées à venir par les autorités nippones dans les années 90, dans le cadre de l’ouverture du pays à une immigration "d’origine japonaise". Ces immigrés sont en effet eux-mêmes des descendants d’émigrés japonais, partis s’installer au Brésil et au Pérou au début du XXe siècle.