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La malbouffe rendrait aussi accro que les drogues dures

Septembre 2010Source : lesmotsontunsens.com

De récentes études montrent que le gras, le sel et le sucre présents en quantité dans les plats bon marché ont le même effet sur le cerveau que les drogues dures. Pssst, pssst... Un petit shoot de cheese ?

Selon un article de la dernière publication du ’’New Scientist’’, l’idée que la malbouffe crée une dépendance tend à se généraliser parmi les chercheurs. De récentes études le montrent (notamment) sur les rats : gavés de bacon, de saucisses, de glaces et de chocolats, ceux-ci ont présenté des comportements physiologiques et comportementaux en tout point semblables aux rongeurs rendus accros à la morphine. En outre, une fois l’addiction établie (et elle est très rapide), des obstacles tels que des décharges électriques n’ont en aucun cas dissuadé les rats de boulotter leur came.

Ces similitudes ne s’arrêtent pas au règne animal. Lorsque l’on présente à des humains des photos de leurs aliments préférés, leur cerveau sécrète une grande quantité de dopamine. Quasiment à l’identique de ce qui se produit dans le ciboulot de cocaïnomanes mis en présence d’une photo de poudre blanche. Et New Scientist de conclure : "Il y a maintenant des preuves convaincantes que les aliments riches en sucre, en graisses et en sel, peuvent modifier la chimie de votre cerveau d’une manière proche de celles de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l’héroïne".

D’ici peu, il se pourrait même que ces preuves permettent de lancer une action en justice contre l’industrie de la restauration rapide, au motif d’avoir sciemment trafiqué les aliments au détriment de la sécurité sanitaire, à l’instar des poursuites menées contre l’industrie du tabac dans les années 1980 et 90.

Hank Cardello, un ancien cadre de Coca Cola, a déclaré qu’une solution consisterait à donner un petit coup de pouce fiscal aux entreprises qui produisent des aliments sains. "Les gens ne vont pas changer leur comportement. Pour moi, il faut enlever les calories de la circulation" a-t-il ajouté, plutôt que de continuer d’engraisser l’industrie alimentaire, et les consommateurs. Si c’est un connaisseur qui le dit...