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L'actualité en bref
Avril 2010
Alors que s’ouvre à Washington le Nuclear Security Summit souhaité par le président Obama, l’évaluation des services de renseignement français sur le terrorisme nucléaire est nettement moins alarmiste que celle de l’Administration américaine.
"Pour nous le terrorisme nucléaire n’est pas en tête de la liste des menaces. Le risque existe, mais la menace n’est pas avérée", nous indique une source fiable et proche du dossier. "C’est une question sur laquelle les Américains en font des tonnes depuis longtemps et cela culmine avec cette conférence. C’est un peu curieux, car nous n’avons jamais rien vu de concret. Il n’y a jamais eu d’alerte sur une menace particulière. Pour la France, ce n’est donc pas une menace avérée, réelle ou immédiate".
Si les services français sont très sceptiques sur la capacité d’un groupe terroriste à mettre en oeuvre une arme nucléaire, ils sont nettement plus préoccupés par la menace d’une bombe "sale", radiologique, qui disperserait des produits radioactifs grâce à un explosif classique. Une technique considérablement plus simple qu’une explosion atomique. "Cela ferait sans doute peu de victimes, mais contaminerait un secteur pendant une longue durée. L’effet serait spectaculaire : c’est ce que cherchent les terroristes".