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L'actualité en bref
Mars 2010
Le très attendu train rapide entre Beijing et Shanghai entrera en service l’année prochaine et réduira le temps de trajet à quatre heures, viennent de déclarer des responsables des chemins de fer chinois.
La voie ferrée à grande vitesse entre les deux plus grandes métropoles de Chine devait à l’origine ouvrir en 2012, mais elle ouvrira en fait une année plus tôt que prévu, a annoncé Zheng Jian, planificateur en chef au Ministère des Chemins de Fer. Wang Zhiguo, Vice-ministre des Chemins de Fer, a précisé qu’il suffira alors de quatre heures pour aller de Beijing à Shanghai et de trois heures pour aller de Beijing à Nanjing, la capitale de la province du Jiangsu, située dans l’Est du pays.
A l’heure actuelle, il faut dix heures pour aller de Beijing à Shanghai ou Nanjing en train. Une nouvelle génération de trains à très grande vitesse qui rouleront à 380 km/h est en cours de développement pour la nouvelle voie rapide.
Ces trains subiront des tests cette année et les ingénieurs souhaitent les pousser à une vitesse maximale de 420 km/h, ce afin de garantir une vitesse opérationnelle de 380 km/h dans des conditions de sécurité optimales, a précisé au Beijing News Huang Qiang, chercheur en chef à l’Académie Chinoise des Sciences Ferroviaires.
Le Vice-ministre Wang Zhiguo a déclaré qu’un jour des trains à grande vitesse permettraient de relier Beijing aux villes les plus importantes du pays dans un temps maximal de huit heures, à l’exception de Haikou, Urumqi, Lhasa et Taibei.
Un réseau ferroviaire d’une longueur totale de 110 000 km dont 13 000 km à grande vitesse, devrait être achevé d’ici 2012, a-t-il ajouté. La Chine dispose déjà de 6 552 km de voies à grande vitesse en service, le plus grand kilométrage de voies de ce type au monde.
Le Ministère a déclaré vouloir exporter la technologie chinoise des voies ferrées à grande vitesse en Amérique du Nord, en Europe et en Amérique Latine. M. Wang a encore précisé que des entreprises d’Etat chinoises sont déjà en train de construire des voies à grande vitesse en Turquie et au Venezuela. Et de nombreux pays, dont les Etats-Unis, la Russie, le Brésil et l’Arabie Saoudite ont également exprimé leur intérêt.
« La Chine souhaite partager sa technologie avancée et mature avec d’autres pays afin de promouvoir le développement des voies ferrées à grande vitesse dans le monde », a-t-il ajouté. Le Ministère a déjà signé des protocoles de coopération avec l’Etat de Californie aux Etats-Unis, mais aussi avec la Russie et le Brésil.
« Nous sommes en train d’organiser les entreprises concernées pour participer à un appel d’offres pour une voie ferrée à grande vitesse aux Etats-Unis et de se préparer pour un appel d’offres pour une ligne au Brésil entre Rio de Janeiro et Sao Paulo », a déclaré le Vice-ministre.
D’après l’ingénieur en chef du Ministère, He Huawu, le Ministère des Chemins de Fer a importé des technologies de train à grande vitesse de France, d’Allemagne et du Japon, tout en procédant à ses propres innovations. Il dispose à présent de 940 brevets dans ce domaine.
A ce jour, près de 10 000 km de voies ferrées à grande vitesse sont en cours de construction en Chine. Quelque 3 676 km de voies nouvelles permettant le passage de trains à la vitesse de 350 km/h ont déjà été posés et sont entrés en service. 2 876 autres km de voies anciennes ont été modernisés pour permettre le passage de trains roulant de 200 à 250 km/h.
Enfin, la Chine envisage de construire un réseau ferré de 120 000 km, dont 50 000 km à grande vitesse, d’ici 2020.