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Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron vient d’enregistrer la seconde plus forte baisse de popularité d’un président de la République trois mois après son élection, avec une baisse de 10 points [1].

 

Le record restant le cas de Jacques Chirac après son élection de 1995 (15 points). Ce n’est pas étonnant, et c’est même logique en un sens. Pourtant, la situation n’est pas ici comparable. La particularité de l’élection présidentielle qui a porté Macron à la magistrature suprême donne une signification spécifique à cette chute de popularité. Dans un monde de communication, rien n’est pire que d’avoir une mauvaise image. Et c’est ce qui est en train d’arriver à Emmanuel Macron. Car, si la prophétie auto-réalisatrice à fonctionné dans un sens, et a permis son élection, elle pourrait fort bien fonctionner dans l’autre sens.

 

Le précédent de Jacques Chirac

On se souvient de l’élection de 1995. Jacques Chirac, concurrencé par Édouard Balladur, avait du gauchir son discours, et faire campagne sur la « fracture sociale » pour l’emporter. Mais, dès son arrivée au pouvoir, il mit en œuvre une politique de droite classique, orchestré à l’époque par Alain Juppé. Cette politique devait aboutir à l’un des plus long et des plus durs conflits sociaux, à propos de la réforme des retraites. Ce conflit obligea le gouvernement d’Alain Juppé de retirer son texte, et déséquilibra toute la politique de Jacques Chirac, aboutissant à la dissolution, et à l’élection d’une majorité de « gauche » en 1997.

En un sens, c’est un peu ce que l’on constate avec l’élection d’Emmanuel Macron. La réalité du Président n’est visiblement pas celle du candidat, et la distance entre les dires du candidat et les faits du Président égale celle de Jacques Chirac. Après avoir limogé quatre ministres en raison des soupçons que pesaient sur eux, il s’obstine à conserver sa ministre du travail qui traine cependant un lourd dossier derrière elle (l’affaire de Las Vegas). Il est revenu sur ses promesses qu’il s’agisse de l’enseignement supérieur et de la recherche ou du budget de la défense. Il paie ici au prix fort la démission du général Pierre de Villiers, l’ex Chef d’État-Major des Armées. Mais d’autres dossiers pèsent aussi lourdement sur sa politique comme l’annonce d’une forte augmentation de la CSG, l’annonce de restrictions budgétaires pour les collectivités locales, ou encore les tergiversations sur la suppression de la taxe d’habitation. Mais, le plus grave est, bien entendu, la réforme qu’il entend faire passer par ordonnances du Code du Travail, une réforme qui va considérablement aggraver la situation des salariés [2].

Il n’est donc pas étonnant qu’Emmanuel Macron connaisse le même sort que Jacques Chirac en 1995. Et cela pourrait promettre un automne particulièrement chaud [3].

 

Emmanuel Macron n’est pas Jacques Chirac

Mais est-ce réellement la même situation qu’avec Jacques Chirac ? La grande différence est ici le pourcentage des électeurs inscrits sur le total des votants qui ont voté soit pour Emmanuel Macron soit, aux élections législatives pour le parti qu’il a créé, La République en Marche. De fait, Emmanuel Macron est certainement l’un des présidents les plus mal élus de la Vème République, et il s’appuie sur une majorité parlementaire qui, elle aussi, est certainement la plus mal élue depuis 1958.

Tout ceci rappelle une métaphore dont les économistes sont friands, celle de la « bootstrap economy » [4]. C’est, en fait, une métaphore avec un personnage de bande dessinée qui court vers une falaise, l’atteint, et continue à courir, jusqu’à ce qu’il regarde le sol sous lui. Et ce n’est qu’à ce moment qu’il tombe... En un sens, nous avons une présidence qui repose largement sur un effet de « bootstrap ». La capacité d’Emmanuel Macron à exercer le pouvoir dépend largement de l’illusion du pouvoir qu’il peut donner. Si cette illusion se dissipe, alors il sera ramené à la réalité : un président mal élu, appuyé sur une majorité encore plus mal élu que lui-même.

Et, c’est pourquoi la chute de 10 points dans les sondages que l’on constate aujourd’hui est, pour Emmanuel Macron, bien plus inquiétante qu’elle ne l’était pour Jacques Chirac. De plus, Jacques Chirac pouvait se targuer d’une certaine expérience en politique, à la différence d’Emmanuel Macron. Pour ce dernier, les fautes qu’il accumule, et il commence à en accumuler depuis ces dernières semaines, vont se combiner dans une interrogation qui agira comme un acide sur sa présidence : est-il digne d’occuper ce poste ? L’autoritarisme affiché du Président, et qui se révèle dans la direction de LREM commence déjà à provoquer des problèmes avec les « militants » [5]. Si nul ne conteste la légalité de son élection, sa légitimité est de moins en moins acquise.

 

Le dilemme des souverainistes

Mais, Emmanuel Macron peut s’appuyer sur un élément qui pourrait le maintenir en place ; c’est l’absence d’une opposition crédible. Les « Républicains » (l’ex-UMP) sont divisés, et certains se sont d’ores et déjà ralliés. Les souverainistes des deux bords sont à la fois peu nombreux à l’Assemblée Nationale (du fait du mode de scrutin) et affaiblis par des problèmes de cohérence dans leurs positionnements, mais aussi par la guerre intestine qui les mine, et qui parfois les oppose. Pourtant, ils devraient savoir qu’ils n’ont aucun avenir tant qu’ils n’uniront pas leurs forces, et ceci n’impliquant nullement que les divergences qui les opposent doivent être oubliées. Mais le politique a ceci de différend avec la politique qu’il se concentre sur ce qui oppose le plus. La question du politique, c’est celle de la relation ami-ennemi. Sans une coordination entre les différentes forces d’opposition un pouvoir affaibli, décrédibilisé et progressivement dépourvu de légitimité, pourra se maintenir. C’est à cette vérité que les souverainistes devront, rapidement, se confronter.

Jacques Sapir

Notes

[1] http://www.lejdd.fr/politique/macro...

[2] https://fr.sputniknews.com/radio_sa...

[3] Voir mon interview-vidéo consacré à cette question : https://www.youtube.com/watch?v=k84...

[4] Cette métaphore est prise très au sérieux, comme en témoigne des travaux comme http://www.ncer.edu.au/events/docum...

[5] http://www.bfmtv.com/politique/des-...

Comprendre l’ère Macron avec Kontre Kulture :

Jacques Sapir, sur E&R :

 
 






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23 Commentaires

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  • #1772981
    Le 26 juillet 2017 à 12:50 par fanfan1926
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Il me semble que l’heure de la passation du pouvoir, depuis l’"intérieur" vers l’extérieur a sonné. Au vu 1) du bordel à l’AN, 2) de la contestation qui va exploser LREM, Bruxelles et ses non-élus va "devoir" prendre les rennes du gouvernement. Macron va solennellement remettre notre pays aux mains des technocrates européistes, anti-France. Je crains que dans quelques semaines la France soit mise en liquidation pour "ingouvernabilité". L’Agenda 21 en somme.

     

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  • #1773014
    Le 26 juillet 2017 à 13:43 par bertin
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Question à Mr Sapir ,

    L’Empire émet sa monnaie avec la FED,
    Le peuple américain est-il souverain,
    *Sur le plan social et sociétal
    *Sur le plan monétaire
    *Sur le plan de la politique internationale .

     

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  • #1773032
    Le 26 juillet 2017 à 14:22 par dixi
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Tout cela ne durera pas éternellement.Le costume est en XXXXXXL pour le bonhomme ,et il ne suffit pas d’être élu avec autant d’abstention pour gouverner .Ce n’est pas possible .Quand un maçon est au pied du mur pour monter un mur avec un tas de parpaings ,vaudrait mieux qu’il soit maçon ,sinon cela va poser un problème .Avec Macron ,c’est la même chose .Il a eu le poste ,mais il n’est pas qualifié pour le faire ,d’autant plus qu’il a avec lui un troupeau de bras cassés .La plaisanterie ne durera pas 5 ans .Avec Hollande, ce fut dur et il est arrivé au bout péniblement ,parce qu’il avait plus ou moins l’habitude des rouages de la politique .Mais le moustique n’est pas assez vicieux pour nager entre deux eaux ,il n’a pas la fibre .Quand tous ceux qui l’ont parachuté à ce poste vont voir la débandade ,ils le lâcheront ,et demanderont à l’UE de reprendre le guidon ,et la boucle est bouclée.Ils auront eu ce qu’ils ont toujours voulu.

     

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    • #1773296
      Le Juillet 2017 à 21:43 par Vince Malum Bono
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      Ce que vous dites m’inquiète terriblement : vous affirmez qu’une personne sans expérience ne pourra jamais gouverner un pays convenablement. Ce qui veut dire que notre combat est perdu d’avance, car si un jour on arrive enfin à prendre le pouvoir, nous ne serons pas assez expérimentés pour tirer notre pays vers le haut, car aucun candidat anti-systeme n’a et n’aura jamais cette expérience. De plus, pensez bien qu’ils ont tout mis en place au cas ou un populiste arrivait au pouvoir, pour qu’il ait tellement de difficultés à gouverner (je pense au parlement ou l’administration,), qu’il n’arriverait a rien.
      Ce qui veut dire que si nous ne sommes pas prêts à pardonner les erreurs d’un président "novice" (je ne parle pas de Macron, hein !), alors on risque de se retrouver à la case départ.
      J’imagine qu’un Hugo Chavez a bien dû faire des erreurs lui aussi, mais les français ne sont pas les vénézuéliens, ces derniers pardonnent.
      (Désolé pour le pavé)

       
  • #1773046
    Le 26 juillet 2017 à 14:41 par vélo
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Les ordonnances étaient annoncées avant les élections présidentielles, c’est bien ça le pire - être prêt à sacrifier son travail pour lutter contre un fascisme qui n’existe pas, faut vraiment être un imbécile : c’est parti pour cinq ans de pleurniche, de grèves, de manif qui n’aboutiront probablement à rien.

     

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  • #1773121
    Le 26 juillet 2017 à 17:22 par redsniper06
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Macron chute ???..........pas grave camarâââde il nous reste la Merluche, les banderoles, les drapeaux rouges, les merguez moelleuses du stand de la C.G.T et les manifs et les grèves pour faire ch... tout le monde à la rentrée !!!....

     

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  • #1773134
    Le 26 juillet 2017 à 17:56 par Alan
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Je n’ai rien contre l’avis de Sapir, qui est tres correct, mais une chose m’étonne : qu’on fasse attention à ces sondages ?!?

    De même que les sondages étaient un outil de manipulation avant les élections, de même, ils le sont aussi aujourd’hui, pour tenter de calmer les esprits échauffés par les lois et comportements lamentables de Macron. C’est fait pour canaliser et anihiler une colère, non ?

    Il y aussi autre chose, même s’il n’y avait pas manipulation par les merdias :
    je n’ai aucune confiance dans l’opinion des français, qui ont voté comme de lourds abrutis lobotomisés.
    Franchement, on savait tous le programme de Macron, tous les candidats à la présidentielle ont parlé à répétition de sa casse prochaine du code du travail, de la loi des banques, que la loi el khomri avait été rédigé et voulu en fait par macron, etc etc, on savait tout !

    Alors qu’est ce que c’est que cette histoire, maintenant, que de "nombreux français seraient étonnés aujourd’hui, et déçus de Macron" ??
    Ce sont des crétins, c’est tout, je suis désolé, quoi d’autre ?
    Que valent ces -10%, que valent l’opinion de gens qui n’avaient pas pigé dès le début qui était Macron ??
    Rien, ça ne vaut rien, ce sont des moutons qui revoteront pour les mêmes la prochaine fois, c’est tout, comme ils le font à chaque fois. Donc, aucun intérêt, ces sondages, vraiment.

    Quant à avoir un automne "chaud", je vous fiche mon billet qu’il n’y aura rien, à part quelques petites manifs de Mélenchon sans aucune portée car avec peu de manifestants. Les gens vont se laisser entuber leur code du travail, sans aucune réaction à part des -15 inutiles dans les sondages, et ce, sans aucune baisse du chomage à venir, ce qui entérine ma certitude que l’electorat est composé de personnes sans discernement.

     

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    • #1773247
      Le Juillet 2017 à 20:39 par bertin
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      A Alan,

      Les experts,les politiques,les journalistes,les associations,
      les sondeurs...les banquiers ...vivent de la bêtise humaine .
      De Gaulle disait que vouloir lutter contre la bêtise était
      un "vaste programme" !
      Vaste programme qui est un vaste marché !
      Vous ne faîtes pas partie des clients...
      tant mieux pour vous,tant pis pour les autres .

       
    • #1773309
      Le Juillet 2017 à 22:04 par guymitTerrand
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      beaucoup ont votés Macron uniquement pour l’exonération de la taxe d’habitation... sont cons !

       
  • #1773275
    Le 26 juillet 2017 à 21:11 par VORONINE
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    La France est un pays ou "tout finit par des chansons", c’est à dire ou tout est spectacle.Les allemands ne disent ils pas "heureux comme Dieu en France " ? Et les français sont un peuple futile, versatile, inconstant et inconséquent , depuis deux millie ans, toute leur histoire le prouve....Ils font la guerre "pour le roi de Prusse", ont fait la révolution de 89 et assassiné la famille royale sans le vouloir vraiment, en mai 44 , Paris acclamait le maréchal Petain, et en aout de GAULLE ...En 68, ils ont plébicité de Gaulle , et en 69, ils l’ont chassé ....il faut etre très audacieux pour tirer des conclusions sur leurs réactions , mais comme il est écrit :" Pardonnez leur Seigneur , ils ne savent pas ce qu’ils font !"

     

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    • #1773462
      Le Juillet 2017 à 07:15 par xyz
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      C’est qu’il y a deux France historiques.
      Celle qui s’active et se mêle de ses petites affaires. Elle cherche l’ordre et l’harmonie, exerce une profession utile, ne manque ni de courage ni d’inventivité. Jusqu’à il y a peu, elle était majoritaire.
      Et celle qui se mêle des affaires des autres, pour plusieurs raisons : elle ne sait ou ne veut rien faire, souvent les deux ensemble. Elle existe en détruisant, par ressentiment. Elle tempête ou elle s’infiltre. Elle renverse l’ordre établi dans le but de piller l’épave, en premier lieu. Cette France était toujours minoritaire dans l’histoire du pays mais toujours à s’agiter et à chercher l’opportunité de frapper, un peu comme les bactéries et les virus. Dés que la surveillance se relâche, elle sévit. Elle fut toujours plus ou moins contenue. Aujourd’hui, elle ne l’est presque plus et déborde la France des braves gens et des talents.
      Ne sachant que faire, ceux-ci, peut-être devenus minoritaires, laissent faire par repli et sentiment d’impuissance. Ils peuvent en devenir inconsistants, lâches et futiles, dans leur tentative de survivre psychologiquement à l’absence de bon sens et de logique. Ils compensent avec des drogues (télé, psychotropes) ou des loisirs.
      Mais cette France actuelle n’est pas celle de son histoire, hors chaos épisodiques, elle est une sorte d’aboutissement d’une politique extrêmement malveillante. Personne ne sait ce qu’il en sortira, peut-être une destruction sévère et soudaine d’une grande partie de sa population, incluant les malveillants.
      On ne lui souhaite pas le sort du Maghreb ou de l’Amérique latine ou de Hiroshima. Il lui faudrait se reconquérir, mais les talentueux et les courageux s’épuisent actuellement dans leur combat pour se préserver eux-mêmes.
      On pourrait élargir cette analyse aux autres pays européens.
      .

       
    • #1773568
      Le Juillet 2017 à 11:02 par anonyme
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      @xyz
      Merci ami, c’est tout-à-fait ce que vous décrivez, vous oubliez d’ajouter que c’est en réalité sur cette portion de la population que vous évoquez que repose vraiment le pays, une silencieuse à qui ne reste que la force d’inertie (abstentionistes en tous domaines ect...ect...) qui, même si elle ne se fait justement pas sentir, peut encore freiner efficacement la chute inévitable un certain temps.

       
    • #1773571
      Le Juillet 2017 à 11:02 par anonyme
      Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

      @xyz
      Merci ami, c’est tout-à-fait ce que vous décrivez, vous oubliez d’ajouter que c’est en réalité sur cette portion de la population que vous évoquez que repose vraiment le pays, une silencieuse à qui ne reste que la force d’inertie (abstentionistes en tous domaines ect...ect...) qui, même si elle ne se fait justement pas sentir, peut encore freiner efficacement la chute inévitable un certain temps.

       
  • #1773496
    Le 27 juillet 2017 à 08:42 par dixi
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    pour Vince Malum Bono

    vous affirmez qu’une personne sans expérience ne pourra jamais gouverner un pays convenablement. Ce qui veut dire que notre combat est perdu d’avance,

    Je pense que vous avez mal interprété ce que j’ai écrit .Je parle de Mr Macron justement, qui n’a aucune expérience et des idées pervers .Cela n’empêche pas qu’une personne soit capable de gouverner un pays .Mais il était déjà dans l’erreur quand il était au gouvernement Hollande .Non seulement il est novice,mais en plus il n’a pas la fibre .Il y a des personnes qui n’ont pas d’expérience,mais qui ont des capacités de meneur . Ce n’est pas donné à tout le monde .La preuve .

     

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  • #1773561
    Le 27 juillet 2017 à 10:52 par anonyme
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Cette photo,c’est la toute nouvelle couverture de ’’OUI-OUI fait de l’automobile’’ ? Notre OUI-OUI ne veut pas emmener mémé dans sa jolie petite ouature ? OUI-OUI veut faire joujou tout seul avec sa jolie petite ouature ?

     

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  • #1778002
    Le 3 août 2017 à 13:35 par Rotten
    Les enjeux de la chute de popularité d’Emmanuel Macron

    Même à 5% sa changerait quoi, il sera toujours au pouvoir pour faire le job que lui ont tracé l’oligarchie mondiale rien ne l’arrêtera encore moins le peuple de moutons qui ont voté pour lui !

     

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