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L'actualité en bref
Avril 2010Source : lemonde.fr
L’Iran négocierait des projets de développement avec plusieurs compagnies pétrolières étrangères, dont une française, a annoncé lundi 26 avril un haut responsable du secteur pétrolier iranien.
"Le nom de ces compagnies ne sera pas révélé avant que les contrats ne soient finalisés, mais l’une d’elle est une compagnie française", a déclaré le numéro deux de la Compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC), Hojatollah Ghanimi-Fard.
Cette déclaration contraste avec les propos d’un responsable des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne, selon lequel les Gardiens avaient la capacité de remplacer les majors internationales "comme Shell ou Total" dans les projets pétroliers au cas où la communauté internationale déciderait de sanctions contre le régime en raison de son programme nucléaire.
Deuxième producteur de pétrole de l’OPEP, l’Iran possède les deuxièmes réserves de brut au monde. L’embargo financier et des pressions internationales croissantes contre Téhéran ont poussé de nombreux groupes pétroliers étrangers à quitter l’Iran. Certains géants du secteur comme Shell, Total, Statoil ou ENI se retirent progressivement du pays. En raison de ces départs, Téhéran s’est tourné vers des compagnies chinoises, mais leur niveau d’investissement demeure encore très insuffisant, selon les experts. L’Iran estime avoir besoin d’investir 25 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années dans le secteur de l’énergie.
Si la communuaté internationale parvenait à s’accorder sur des sanctions contre la République islamique, ces dernières devraient notamment viser le secteur pétrolier et gazier, ainsi que les Gardiens de la révolution, qui ont pris ces dernières années une importance croissante dans la vie économique. "Aujourd’hui, les Gardiens de la révolution sont fiers de dire qu’ils ont la compétence et la capacité de se substituer aisément aux grandes compagnies internationales" opérant en Iran, a déclaré samedi à l’agence Ilna le général Yadollah Javani, chef du bureau politique des Gardiens, citant notamment "Shell ou Total".