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Un jour en France : lundi 6 février 2017

Le 6 février 1934, explosion médiatico-politique, Linky mon ami

 

Il y a 83 ans jour pour jour éclatait non pas la Seconde Guerre mondiale, mais la manifestation du 6 février 1934. Les ligues de droite – on ne disait pas encore les « fachos » à tout bout de champ – manifestent contre le limogeage du préfet de Paris par le gouvernement Chautemps suite à l’énorme scandale politico-financier dit Stavisky. Un juif polonais escroc dans l’âme – son père désespéré se suicidera – qui entraînera dans sa montée puis sa chute une bonne partie du crédit des gouvernants de l’époque. Il symbolise depuis la dangereuse consanguinité entre les mondes de la finance et de la politique. Toute ressemblance avec bla, bla, bla… serait purement fortuite, OK ?

 

Un jour en France sans Fillon !

Après avoir essoré des centaines de millions de francs au Crédit municipal de Bayonne, Stavisky se planque à Chamonix, est retrouvé par la police, et se « suicide » de deux balles dans la tête. La droite accuse le gouvernement d’avoir voulu effacer les traces de collusion entre lui et l’arnaqueur.

 

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Les manifestants sur les marches de la Bourse

 

« À bas Chautemps ! À bas les voleurs ! Stavisky au Panthéon ! » crient les militants de l’Action Française, la puissance montante de l’époque. Associés aux Camelots du Roi, ils sont bientôt rejoints dans une configuration très « rouge-brune » par les communistes ! Et les communistes de l’époque, c’est pas des Marie-Georges Buffet et compagnie, c’est du soviet de base, le coutelas entre les ratiches. Derrière tout ce bouillonnement de rue se profile la tentative de la droite de récupérer le pouvoir après les élections de 1932, qui ont porté le Cartel des gauches aux affaires.
Les affaires, c’est le cas de le dire : Stavisky a mouillé une bonne partie des ministres, qui démissionnent en rafale (ses procès successifs, malgré des preuves accablantes, ont été gentiment ajournés). L’antisémitisme monte d’un cran, Chautemps (avant d’être remplacé par le radical Daladier, l’ancêtre de la Pinel) se fait dénoncer comme « franc-maçon » – ce qu’il est – c’est le bordel droite/gauche à la française mais avec la composition d’une opposition populaire, populiste dirait-on aujourd’hui, tout à fait étonnante.

L’antiparlementarisme est issu de ces événements. La Chambre ? Tous des pourris. C’est le mot de l’époque, attention, ça vient pas de nous. Chiappe, le préfet de Paris, plutôt de droite, est donc muté, la droite enrage, l’extrême droite pète les plombs, on résume parce qu’on n’a pas la journée, et ça donne la grande manif du 6 février 34, ses dizaines de morts, on ne saura jamais vraiment, et 2 000 blessés du côté des manifestants et des forces de l’ordre. Le député SFIO Marcel Déat dira :

« Le 6 février, place de la Concorde, il y avait des réactionnaires, des fascistes, des petites troupes organisées et courageuses, oui ; mais il y avait aussi une foule énorme de braves gens qui n’avaient pas d’opinion politique mais qui, en revanche, avaient des sujets de mécontentement et de colère. Il y avait même des radicaux et des socialistes et s’ils manifestaient c’était contre les saligauds qui déshonorent la République. »

 

Et là, on a carrément un début de révolution. La Chambre des députés a eu chaud aux fesses, car le colonel de La Rocque a refusé de marcher sur elle avec ses troupes Croix-de-feu. Ça tire des deux côtés. S’il y a de braves gens dans la foule, il y a aussi des militants armés, qui veulent combattre jusqu’au bout.

 

6 février 1934 – 6 février 2017

83 ans après, les mœurs se sont un peu calmées, mais la tension reste vive. Le schéma d’une fusion des populismes – droite nationale et gauche communiste – contre le régime « démocratique » en place n’est pas utopique, lorsqu’on assiste à la violente recomposition des plaques politiques. Avant de s’attaquer au régime des partis, ces deux représentations populaires s’en sont prises aux médias, accusés de complaisance, voire de complicité avec la structure de dominance.

 

 

Sous cette double pression, les partis classiques ont explosé, mis à part le FN, qui a profité de la redistribution des cartes. Il a notamment aspiré une partie de l’électorat du PC. Voilà pourquoi cette campagne n’est pas comme les autres : elle a lieu au milieu des soubresauts des appareils, dont certains sortent à peine de la fumée d’un tremblement de terre. PS et Républicains sont par terre.

En plus des partis, donc, ce même électorat contestataire s’est mis en tête de punir les médias associés à « l’ancien » régime. Car ne nous y trompons pas : si les mêmes sont toujours au pouvoir, ce dernier est tellement contesté qu’il n’a plus de base morale, qu’il ne tient plus que sur du sable, celui des institutions qui ne sont visiblement plus adaptées. Les médias sur la sellette ont pourtant essayé de s’associer à la chasse aux oligarques, ou à leurs représentants les plus voyants (les fusibles Hollande, Valls, Sarkozy, Juppé), mais ce revirement n’a pas été très spontané.

« Quand on fait profession de vertu, quand on veut tomber le masque des dissimulateurs, quand on glorifie la transparence, on doit soi-même donner l’exemple », écrit encore le journaliste Luc Le Vaillant, chef du service Portraits de Libération, qui reconnait toutefois qu’Élise Lucet « n’est pas la seule » dans le petit monde de la télé à ne pas vouloir parler d’argent. « L’ensemble des gens de télé se cachent derrière leur petit doigt en la matière. Ils estiment que Madame Michu ne comprendrait pas qu’ils en croquent autant alors qu’ils s’adressent à des chômeurs longue durée, à des petits retraités ou à des mères célibataires », déplore le quotidien.

Élise Lucet incarne cette tentative de restauration de la vertu du système médiatique, et fait ce qu’elle peut dans le cadre contraignant de l’information mainstream. Aujourd’hui, tout ce petit monde tire à boulets rouges sur Fillon, qui fait office de paillasson pour ceux qui auraient les chaussures un peu sales, c’est-à-dire les médias montrés du doigt par la foule. La bonne occasion de se refaire une santé sur le bouc de service. Oui mais voilà, dans l’esprit du peuple des Français informés (ou réinformés, ce qui revient au même), le « média » est toujours associé au « politique ». Même si, après une révolution, on a déjà vu les journalistes devenir subitement libres, balançant sur leurs… anciens maîtres.

Conclusion ? Le vent médiatique tournera quand le centre de gravité de l’électorat aura vraiment bougé et ce, dans le sens de ses intérêts, pas de celui de l’oligarchie. On n’y est pas encore, mais on y vient. Toutefois, ne rêvons pas, on ne verra pas de sitôt l’équipe de Cash Investigation venir fouiner dans les comptes du CRIF ou de la LICRA, dont on ne sait pas trop comment ils vivent, ni les flambeurs de l’investigation de Canal+ enquêter sur le pouvoir profond français... Le vent de liberté vient à peine de se lever, en France, à l’échelle de son histoire…

 

 

Application du théorème précédent, 200 consommateurs ou citoyens, au choix, viennent de manifester à Dijon contre le compteur électrique Linky. Alttention, ils ne sont pas partis avec des fourches et des piques pour détruire les magnifiques compteurs qu’EDF nous propose gentiment, mais pour refuser que ce compteur soit imposé à tous. Et pourquoi ? Linky c’est le progrès, non ?

 

Linky ou le progrès... de la surfacturation

Pour avoir enquêté sur le sujet, on peut vous dire, un peu à l’avance par rapport à la diffusion (gratuite, ici c’est un vrai service public de l’info) de ce travail, que le compteur Linky est une méthode imparable pour ôter aux gens le contrôle de leur consommation.
On n’a pas d’information fiable sur la dangerosité cancérigène de cet appareil à ondes, mais une chose est sûre : il communique avec EDF quand il veut, enfin, quand EDF le veut, et pas avec vous. C’est de la fausse communication, et les factures s’en ressentent. Nous avons les preuves de l’installation de compteurs Linky qui n’ont pas communiqué en deux ans (alors que ça fonctionne côté EDF avec un simple bouton !), soit deux ans de factures calculées non pas sur une conso réelle, mais estimée ! Et attendez, le meilleur, pardon, le pire, c’est le rattrapage chaque année – toujours dans le sens d’EDF, jamais au bénéfice du client – d’une facturation sous-estimée... Soit des corrections de l’ordre de 600 à 800 euros... de plus que ce que le client payait normalement, avant l’installation...

Peut-être qu’il faut financer ces millions de petits Linky (et l’énorme trou d’Areva), un appareil théoriquement gratuit, dont le coût est inclus dans l’abonnement mensuel à un fournisseur d’électricité. On parle d’EDF mais il y a d’autres fournisseurs. Restons sur EDF, sujet sur lequel nous avons investigué, selon l’expression des boys d’Élise.

La révolte des consommateurs dijonnais est respectable, mais l’axe de leur résistance n’est peut-être pas le bon : c’est sur la facture que tout se passe, et de manière invisible ! Nous avons contacté le magazine Que Choisir à ce propos, mais ses journalistes ne s’avancent pas : il n’y a pas de preuve que le client (ou le gogo) finance sans le savoir ce compteur progressiste. Pourtant, des milliers de Français ne comprennent pas le saut non pas de leur consommation – on fait tous gaffe en temps de crise – mais de facturation ! Au téléphone, les commerciaux d’EDF expliquent qu’on ne fait « pas d’économies », qu’on ne met « pas le lave-vaisselle en marche après 22h30 »... Une farce !

Et le lien entre le 6 février 34, la recomposition du système médiatico-politique sous les coups de boutoir des Français réinformés, et le compteur Linky, c’est quoi ? Bougez pas, il arrive.

 

De la résistance pas si passive que ça

Moralité : pour couler un parti politique, il suffit de ne plus voter pour lui (le cas du PS actuellement), pour éteindre un média social-traître, de ne plus le regarder ou l’acheter (Canal+), et pour éliminer un produit douteux, de le boycotter. Toute solution efficace ne peut être que collective, assise sur une information fiable et une action disciplinée. Ceci dit, il y a des choses qu’on ne peut pas boycotter, et c’est là qu’on voit qu’elles sont bien accrochées, comme ces associations qui surveillent, encadrent et criminalisent la liberté d’expression. Il reste à pister leur financement, à trouver qui contrôle leur robinet à fric. C’est un peu le compteur Linky qu’on n’a pas demandé, et qui nous pompe l’air.

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Sur le rapprochement de la droite des valeurs et de la gauche du travail,
le bouleversement du Système et la manipulation des consommateurs,
lire chez Kontre Kulture

 
 






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15 Commentaires

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  • #1659775
    Le 6 février 2017 à 21:18 par julien sorel
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Les compteurs linky émettent des ondes dans tous les cables electriques. C’est un cheval de troie qui peut être mis à jour à distance. En Allemagne des hackers ont montré comment ce type de compteur peut se faire pirater facilement. Aux USA (Californie) et au Quebec, les compteurs intelligents sont démontés (ils ont fait des victimes et on généré des procès !). En France plusieurs cas de compteurs ont pris feu. Des dizaines de personnes electro-hypersensibles ont déjà du quitter leur logement car elles ne supportent pas la pollution electromagnétique émise par le CPL (courant porteur) qu’ils utilisent. A terme ce sont 3 compteurs qui seront installés (eau, elec, gaz) et il faut tout refuser !

    Ne vous laissez pas intimider, vous avez le droit de refuser le nouveau compteur. Associez vous avec vos voisins et allez en Mairie (les compteurs appartiennent aux maires) même si le réseau c’est ENEDIS (ex-ERDF) qui le gère.

    Les répercussions des ondes électromagnétiques (sur la santé ou sur le disfonctionnement de vos appareils ainsi que sur la mise à feu de votre maison) ne sont plus prises en charge par aucune assurance depuis le début des années 2000. (comme le nucléaire et l’amiante !). Les assureurs ont compris qu’il allait y avoir des problèmes avec les champs électro-magnétiques. En général les assurances sont assez pragmatiques. A bon entendeurs !

     

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    • #1659841
      Le Février 2017 à 22:10 par Leïla
      Un jour en France : lundi 6 février 2017

      J’ai envoyé un courrier et un dossier explicatif au maire de ma ville, ainsi qu’à d’autres maires, certains ont refusé ce linky grâce à ces explications que j’ai fourni, ils ne connaissaient pas du tout de quoi ils en retournaient, c’était l’année dernière, le maire de ma ville n’a pas envie pour l’instant de refuser, enfin, il attend de voir, m’a t il répondu.

       
    • #1659869
      Le Février 2017 à 22:51 par pleinouest35
      Un jour en France : lundi 6 février 2017

      Tout à fait, il serait bien que E&R soutienne ce combat sanitaire.

      Plus le temps passe, plus le public s’informe bien, et plus il semble évident que le Linky ne respecte en réalité pas les normes sanitaires en vigueur (sur la méthofologie erronée des mesures effectives, lire ce qu’en dit très explicitement le CRIIREEM), mais également plus il s’avère que le système du relevé de la consommation serait un procédé destiné à entretenir la confusion afin d’augmenter de manière exponentielle la facturation. Le Linky paraît donc comporter à la fois les risques sanitaires dont parle le professeur Belpomme, comme les maladies dégénératives dont Alzheimer, et la probabilité de la surfacturation. Ce sont probablement les prémisses d’un scandale de très grande ampleur, aussi accepter le linky nuit à la collectivité et fait contrecarrer à l’esprit citoyen. Avec l’évidence des collusions et des conflits d’intérêt toujours attestés par le passé, les services de l’État semblent encore une fois les moins bien placés pour défendre les intérêts du peuple.

      C’est très facile de comprendre ma résistance :
      1) il faut toujours se méfier des meilleures intentions,
      2) je ne veux pas tomber malade (le WIFI provoque chez moi des acouphènes),
      3) les assurances refusent de prendre en charge les risques liés aux ondes électromagnétiques,
      4) je ne veux pas d’une surfacturation de ma consommation réelle,
      5) les décisions politiques sont inféodées aux lobbies influents.

       
  • #1659802
    Le 6 février 2017 à 21:40 par zuleya
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    un escroc communautaire, ca existe ? dapres bhl non...
    meme si aujourdhui on a l escroc a la taxe carbone,
    ou encore jordan belfort le loup de wall street glorifié par hollywood et dejudaisé pour loccasion, ou bien bernie maddof...

    et puis avant guerre il y a donc eu staviski, et puis encore plus en amont les 2 escrocs du scandale de panama (reinach et herz), ou encore le soit disant "comte de cagliostro" qui a escroqué marie antoinette (et la couronne de france) avec laffaire du collier ...
    c ’est assez marant, et chacun peut le verifier...a peu pres tous les grands scandales financiers historiques ont impliqué des communautaires...mais attention, padamalgame...c’est un hasard...une coincidence malheureuse...et apres chaque scandale le sentiment "antisemite" grandissait dans les populations goyim escroquées...de facon inexpliquée la bete immonde se reveille regulierement...

     

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  • #1659824
    Le 6 février 2017 à 21:54 par pleinouest35
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    LINKY :

    Si avec le combat associatif il s’avère qu’effectivement la méthodologie appliquée aux mesures est biaisée, et que les normes sanitaires ne sont pas respectées, j’espère que vous comprenez dès à présent l’ampleur du scandale à venir. Si la confusion entre kW et kVA, notamment ce qui concerne les lampes basse consommation et le cosinus phi, est établie, c’est-à-dire que l’électricité est en vérité facturée de 30 à 40 % plus chère (au moins 15 % pour les moteurs, 50 % pour les lampes), il y aura grâce à Internet un rejet global par la population qui obligera la classe politique à prendre des contre-mesures sanitaires ou à modifier les normes. Il ne subsistera sans doute de cette histoire que le souvenir d’un incroyable gâchis financier supporté comme toujours par les contribuables. j’invite Enedis à reprendre enfin ses esprits et à ne pas poursuivre un projet à l’issue incertaine. Comme je pense que les nouveaux compteurs pourraient être retirés, il est de mon devoir citoyen de participer à faire faire des économies réelles en gardant l’ancien compteur qui fonctionne parfaitement bien, j’invite Enedis à orienter ses efforts vers les gros consommateurs d’énergies intéressés par le Linky.

    CRIIREM :

    « Dans le rapport d’étude de l’ANFR du 30 mai 2016, on constate une grave confusion entre les champs électromagnétiques émis par tout type de compteur électrique et les champs électromagnétiques émis par le CPL spécifique au Linky (…) Le communiqué de Presse présenté par l’ANFR n’apporte aucune réponse sur l’impact du compteur Linky sur l’exposition du publique aux champs électromagnétiques. Il révèle une carence administrative grave (...) C’est pourquoi le CRIIREM renouvelle sa demande de février 2016, à savoir la mise en place d’une commission multipartite dans le but d’établir un protocole de mesures adapté au système Linky (…) Il est erroné de dire que "les niveaux de champs électriques sont de l’ordre de 1 Volt par mètre à 20 centimètres du compteur sans communication CPL, niveau comparable à celui d’un compteur électrique classique". Cette affirmation prête à confusion, car sans le CPL on mesure le fonctionnement du compteur en 50 Hertz et donc un champ d’induction magnétique en microteslas. Il faut rappeler qu’à 20 centimètres d’un compteur classique, on peut détecter jusqu’à 3 microteslas ».

     

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  • #1659843
    Le 6 février 2017 à 22:12 par louis
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Comme si tout était aussi simple aujourd’hui !
    En 1934 il y’avait encore des choix à faire, des sujets à trancher.

    Aujourd’hui l’inertie de la "bête" , l ’autonomie de la technique, l’auto-domestication...L’avenir est quand même un petit peu plus écrit.

    Et ça se ressent dans les propositions politiques, de tous bords,si je cherche le nouveau, le révolutionnaire, l’inconnu, où est il ?

     

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  • #1659846
    Le 6 février 2017 à 22:14 par louis
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Comme si tout était aussi simple aujourd’hui !
    En 1934 il y’avait encore des choix à faire, des sujets à trancher.

    Aujourd’hui l’inertie de la "bête" , l ’autonomie de la technique, l’auto-domestication...L’avenir est quand même un petit peu plus écrit.

    Et ça se ressent dans les propositions politiques, de tous bords,si je cherche le nouveau, le révolutionnaire, l’inconnu, où est il ?

     

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  • #1659867
    Le 6 février 2017 à 22:49 par Lancien
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Excellent commentaire. Merci.

     

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  • #1660003
    Le 7 février 2017 à 07:06 par The Médiavengers
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Je connais personnellement un des programmeurs du compteur Linky. Je peux vous affirmer qu’ils sont hystériques que des gens leur résistent et affirment que si les français n’en veulent pas, on leur imposera de force d’ici 2019/2020.
    Apparemment, ils croient vraiment aux vertus de leur boîte magique et rejètent toute volonté d’intrusion dans les foyers. Ils n’ont visiblement pas aimé du tout les objections que j’ai rapportées (n’étant pas un spécialiste de la question).

     

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  • #1660033
    Le 7 février 2017 à 08:49 par Domino
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Belle analyse de la journée et merci pour le rappel historique.
    Linky est le dernier avatar du gouvernement des experts déconnectés du réel.
    Le réel, c’est le développement force d’énergies renouvelables qui ont la mauvaise idée d’être intermittentes, non pilotables et... coûteuses. Dès lors, les experts ont trouvé la solution : adapter la consommation à la production et non pas l’inverse. Et Linky est né... avec l’étiquette "progrès". Puisqu’on vous le dit.
    - Rappelons que la transition énergétique s’appuie sur une subversion d’une partie du monde scientifique et la propagande. Voir le site de J. Duran si vous voulez creuser le sujet. 1er mensonge
    - Les prétendues économies d’énergie à venir ne compenseront pas l’augmentation des factures. 2e mensonge
    - Les technocrates prétendent remplacer par leurs diktats, la démocratie assise sur une information pluraliste et la liberté. Progrès ou problème ?
    - Il est dommage que la focalisation sur les possibles inconvénients techniques ou sanitaires ait occulté la question des libertés et de la récupération de données personnelles hors consentement de l’utilisateur à des fins commerciales ou de pilotage à distance pour s’adapter à la production. Car elle est là, la finalité. Progrès ou problème ?
    Enfin, depuis la nuit des temps, l’homme tente de sécuriser son existence et de s’affranchir de l’aléa. Et on veut aujourd’hui présenter comme un progrès le fait de s’adapter à l’aléatoire... Bienvenue en Absurdie !

     

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    • #1660054
      Le Février 2017 à 09:41 par julien sorel
      Un jour en France : lundi 6 février 2017

      @ domino,

      On parle des effets sanitaires parce qu’ils sont vraiment préoccupants à court terme (des personnes sont ejectées de chez elles !) Mais je suis d’accord avec vous que le côté BIG DATA du linky qui espionne et stocke les informations de consommation, en attendant de devenir un relai de service/espionage avec les "objets communicants", véritable connexion à la matrice à terme, n’est pas à prendre à la légère non plus.

      L’objectif visé est aussi la dérégulation avec la proposition d’une multitude d’offres d’electricité (ouverture à la concurence du gros marché de l’electricité), et ainsi plus personne ne comprendra rien à sa facture car chaque fournisseur proposera des grilles tarifaires illisibles (sur la base heure pleine heure creuse mais en plus compliqué par exemple avec des heures surfacturées et des heures sous facturées etc... tout est possible à partir du moment ou on relève la conso plus souvent !)

      C’est Pièce et Main d’oeuvre qui avait démasqué l’aspect dérégulation et ouverture à la concurence. Le Linky n’a rien de vert. C’est une pièce du puzzle des néo-libéraux dans la destruction de nos services publics nationaux.

       
    • #1660131
      Le Février 2017 à 11:26 par Domino
      Un jour en France : lundi 6 février 2017

      Oui, d’ailleurs je ne peux pas larler des effets sanitaires, je n’ai pas étudié cette question en détail du point de vue scientifique.
      Il me semble seulement qu’il faut choisir ses combats et qu’à mélanger plusieurs arguments, on ne se rend pas service.
      Les effets sanitaires seront difficiles à prouver, expertises, contre-expertises et débats sans fin...
      Sur les questions de libertés publiques et de coût, les preuves sont faciles à établir. C’est dommage que la population ait plus peur pour sa santé que de perdre sa liberté...
      Sur votre dernière remarque, il est curieux qu’on n’ait pas entendu les syndicats à propos des milliers de postes d’agents releveurs qui vont être supprimés.

       
    • #1660341
      Le Février 2017 à 15:46 par pleinouest35
      Un jour en France : lundi 6 février 2017

      Quelques sources :

      CRIIREM : « Dans le rapport d’étude de l’ANFR du 30 mai 2016, on constate une grave confusion entre les champs électromagnétiques émis par tout type de compteur électrique et les champs électromagnétiques émis par le CPL spécifique au Linky ». Tiens donc !
      Dominique Belpomme contestant les conclusions du rapport de l’Anses de 2013 : « Au plan international, il y a une idée forte et non remise en doute par les scientifiques qui travaillent de façon indépendante : les champs électromagnétiques sont néfastes pour la santé (…) Le drame aujourd’hui c’est que nous sommes avec ces différents rapports des agences franco-françaises, et nous sommes dans un schéma qui n’est pas validé sur le plan scientifique international (…) Nous savons pertinemment que les champs électromagnétiques lorsqu’utilisés de façon prolongée et intensive génèrent des maladies d’Alzheimer chez des sujets âgés mais aussi des sujets jeunes, et y compris chez certains adolescents ». Non assistance à peuple en danger = crime contre l’Humanité.
      Dans le cas présent : une possible «  réticence dolosive ». Wikipédia : « Le silence gardé sur un élément déterminant du contrat (ici le nature du rayonnement) par l’une des parties dans l’intention de nuire à l’autre cocontractant est assimilé à un dol. Cour de cassation 3e chambre civile 2 octobre 1974 ».

       
  • #1660157
    Le 7 février 2017 à 11:48 par Nightmare
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    "c’est du soviet de base, le coutelas entre les ratiches."

    Haha j’ai éclaté de rire, merci !

     

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  • #1660261
    Le 7 février 2017 à 14:05 par paskl
    Un jour en France : lundi 6 février 2017

    Oui, il faudrait se réveiller sur les compteurs Linky ? Qui rayonnent dangereusement à haute dose, y compris aux travers des appareils connectés ? C’est notamment pour diminuer les charges liées au personnel relevant les compteurs qu’ils sont mis en place, sans vérification de leur nocivité pourtant avérée. Viennent d’où ? Des US.

     

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